Semaine du 8 au 14 juin 2015

15 juin 2015 à 08:06 | Publié dans L'actualité criminologique | Laisser un commentaire
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ACTUAGRESSION SEXUELLE – HÔTEL
Condamné pour agression sexuelle dans un grand hôtel de Bordeaux [France]

Il y avait comme une impression de déjà-vu, vendredi après-midi, au tribunal correctionnel de Bordeaux, lorsqu’un jeune serveur a été invité à venir à la barre.

Tout juste majeur, il était partie civile dans un dossier d’agression sexuelle. Le prévenu, un quadragénaire d’origine belge mais installé de longue date à New York où il est un florissant homme d’affaires.

Le 30 août 2014, l’homme, dont les initiales sont CVK, est à Bordeaux. Il a pris une chambre dans l’un des beaux hôtels du triangle d’or bordelais. En début de soirée, il commande un plateau-repas pour deux personnes. Un jeune serveur est dépêché pour le lui livrer. « J’ai frappé à la porte et je suis entré dans la chambre avec le repas. Sur le lit, il y avait un homme en jean, torse nu. L’occupant de la chambre est sorti de la salle de bain, peignoir ouvert. Pendant que j’ouvrais la bouteille de rosé qu’il avait commandé, il est venu contre moi. Il m’a demandé si je voulais les rejoindre un peu plus tard. »

Le jeune homme évoque aussi des frottements incorrects. Il quitte la chambre sans encombre mais va immédiatement s’ouvrir de ce qu’il vient de vivre au responsable de l’établissement qui appelle la police.

L’homme d’affaires new-yorkais est alors interpellé. Avant de le placer en garde à vue, les policiers sont contraints de le placer en cellule de dégrisement. Là, sans doute émoustillé par cette aventure, même si la cellule de dégrisement n’a rien d’évocateur, il s’est masturbé. Sans se rendre compte, on le suppose, que la salle de dégrisement est munie de caméras.

Il s’est donc retrouvé mis en examen pour agression sexuelle et exhibition sexuelle.

Vendredi, le quadragénaire n’était pas présent à l’audience. Il s’est fait représenter par Me Éric Barateau, avocat périgourdin. Ce dernier a soutenu que son client, dont l’expertise psychiatrique n’a révélé aucune perversion, n’a fait que des avances au jeune homme. Il a de même soutenu que dans la cellule de dégrisement son client se pensait seul et à l’abri des regards.

Le vice-procureur Marc Ottomani n’a pas voulu épiloguer dans ses réquisitions et a tout de go demandé trois mois de prison avec sursis.

Avant lui, Me Julie Hache a demandé 2 000 euros de préjudice moral. Le tribunal a suivi les réquisitions du représentant du parquet et fait droit à la demande de partie civile.

Quand au jeune serveur, il a depuis changé d’hôtel, toujours dans le même secteur et a eu la surprise, en avril dernier, de revoir le quadragénaire. Il a demandé à ne pas le servir.

Source : Sudouest.fr
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TENTATIVE DE VIOL – JUSTICE – LÉGITIME DÉFENSE
Il écope de deux mois de prison pour avoir interrompu un viol [France]

Pour avoir osé s’interposer entre un individu et une jeune femme menacée de se faire violer, un homme se voit aujourd’hui condamné à de la prison. Un comble pour Arnaud Gonnet qui dit avoir agit pour porter secours à une personne en danger.

Deux mois de prison avec sursis. Voilà la peine infligée à Arnaud Gonnet, un Parisien de 36 ans et père de famille, qui en mars 2013 a pourtant eu le courage de s’interposer pour tenter de séparer une jeune femme de son agresseur.

Une agression en pleine discothèque
Au cours de cette soirée, l’une des amies d’Arnaud Gonnet s’est faite agresser par un homme alcoolisé qui a tenté de la violer alors que celle-ci était endormie sur une des banquettes de l’établissement. Pour tenter de lui venir en aide, Arnaud s’est alors interposé en portant plusieurs coups à l’agresseur.

Conduit à l’hôpital dans un état assez sérieux, ce dernier qui a été condamné à quatre mois de prison avec sursis, a ensuite porté plainte contre Arnaud Gonnet qui à son tour s’est vu condamner le 21 novembre 2014, à deux mois de prison avec sursis.

Un message catastrophique face aux violences faites au femme
Une véritable injustice pour Vincent de la Morandière, l’avocat d’Arnaud Gonnet, qui explique qu’il y aurait eu un risque pénal pour non assistance à personne en danger si son client n’était pas intervenu pour secourir son amie. « À une époque où l’on reproche aux passants de ne pas intervenir lorsqu’ils sont témoins de scènes de violence, c’est un jugement incompréhensible mais surtout dangereux », s’est exprimé maître de la Morandière.

Aujourd’hui, Arnaud Gonnet entend donc se battre pour faire annuler cette décision de justice.

Source : Gentside.com
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PÉDOPHILIE – AGRESSIONS SEXUELLES
Gardien d’enfants accusé d’agression sexuelle [Canada]

Un étudiant en enseignement primaire accusé d’agression sexuelle sur un gamin aurait été piégé par une caméra cachée installée par les parents de sa victime alléguée.

Les événements reprochés à Yannick Alarie se seraient déroulés le 24 avril dernier, au domicile de l’enfant qui est âgé de neuf ans. L’accusé avait l’habitude d’y effectuer du gardiennage en l’absence des parents, a appris Le Journal.

Or, suspectant un comportement inapproprié de la part d’Alarie, les parents auraient dissimulé une caméra dans la chambre de leur fils. Le contenu de la bande vidéo aurait ensuite confirmé leurs craintes: leur garçon a été agressé sexuellement.

Les parents ont donc dénoncé le gardien à la police de Laval.

Alarie, qui étudie en enseignement du primaire à l’Université de Montréal depuis l’automne 2014 selon Facebook, a été arrêté puis accusé le 13 mai dernier. Il fait maintenant face à trois chefs d’accusation de contact sexuel, d’incitation à un contact sexuel et d’agression sexuelle.

Il a depuis été libéré, mais doit demeurer chez lui et ne peut être en présence de mineurs, sauf s’il est en compagnie d’adultes.

Yannick Alarie doit revenir à la cour le 20 août prochain.

Source : Journaldemontreal.com
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VIOL – VIOLENCE – MEURTRE
Ils provoquent sa fausse couche et font cuire le bébé [États-Unis]

Quatre membres d’une même famille ont été arrêtés après avoir battu une adolescente en 2013 dans le but de provoquer sa fausse couche. Pour faire disparaître le bébé mort, ils l’ont mis sur le barbecue.

Ce n’est que cette semaine que les suspects ont été arrêtés, mais les faits remontent à 2013. Cette année-là, à Dallas, au Texas, une adolescente de 14 ans a vécu l’inimaginable. Tombée enceinte après un viol, elle a caché pendant des mois sa grossesse à ses proches. Mais lorsque ceux-ci ont appris la nouvelle, ils ont commis l’irréparable.

Quatre membres d’une même famille ont été arrêtés, a annoncé mercredi le chef de la police, Gil Garza, en conférence de presse. Ils ont été mis en examen pour «crime organisé». Un cinquième homme a lui aussi été interpellé pour «agression sexuelle sur mineur». «Nous voulons féliciter la victime pour le courage qu’elle a eu en dénonçant ce crime inimaginable», a commenté Gil Garza. Pendant des années, la jeune fille d’aujourd’hui 16 ans a gardé le secret de ce qui lui était arrivé.

Enceinte d’environ huit mois, elle a été battue pendant des heures par ses proches qui venaient de réaliser qu’elle attendait un enfant. Parce qu’elle était mineure et avait été mise enceinte après un viol présumé, sa famille a craint que les services de protection de l’enfance ne soient mis au courant s’ils se rendaient à l’hôpital. «Salope, je ne vais pas perdre la garde de mes enfants à cause de toi», lui aurait hurlé l’une des suspectes, Cecilia McDonald.

«La famille a décidé de se charger elle-même de régler le problème en mettant fin à la grossesse», a expliqué Gil Garza mercredi cité par News Channel 10. Dans un premier temps, elle a été forcée à ingérer des pilules contraceptives et du lendemain, ainsi que de la cannelle, qui a un effet anticoagulant et peut provoquer des naissances prématurées. Face au manque de résultats, les proches de la victime ont alors «commencé à la frapper jusqu’à ce qu’elle accouche».

La police est toujours à la recherche des restes du bébé
D’après le rapport de police, les bras de l’adolescente étaient attachés au sol pendant que l’un des suspects, Lonnell McDonald s’asseyait sur son ventre et sautait dessus. D’autres frappaient la même partie de son corps. L’adolescente pleurait si fort qu’une autre suspecte a mis un coussin devant son visage pour la faire taire et que les autres habitants de la maison ne l’entendent pas.

L’agression aurait duré près de six heures et n’a cessé que lors du sang a commencé à couler à travers le pantalon de la jeune fille. Cette dernière s’est mise à vomir et à avoir de sévère crampes. Plusieurs heures plus tard, elle a ressenti le besoin «urgent d’aller aux toilettes». Elle s’est mise à pousser et a finalement donné naissance au bébé. Cecilia McDonald s’est emparée de l’enfant et l’a mis dans un sceau en plastique. Pour se débarrasser du corps du bébé, elle l’a d’abord placé sur le grill du barbecue. Mais sans succès, elle a demandé à un autre suspect de se charger de lui. Il l’a mis dans un sac poubelle avant de le jeter dans «un endroit inconnu». La police est toujours à la recherche des restes.

L’adolescente, elle, n’a pas été conduite à l’hôpital. Après le passage à tabac, elle a perdu connaissance mais a malgré tout été forcée à prendre un bain. Comme seul médicament, elle n’a eu droit de prendre que des pilules de fer. Lorsqu’elle a porté plainte à la police, la victime était accompagnée d’une personne qui a été témoin de la scène et n’est pour l’instant pas poursuivie par les autorités.

Aujourd’hui, la victime s’est installée chez des amis. Elle a été placée sous la protection des services de l’enfance. La caution des quatre premiers suspects a été fixée à 150 000 dollars. Celle du cinquième a elle été établie à 25 000 dollars.

Source : Parismatch.com
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MARC DUTROUX – SUICIDE
Deux frères de Marc Dutroux se sont suicidés [Belgique]

Il y a quelques semaines, on apprenait que Marc Dutroux avait perdu son meilleur ami, celui qui venait régulièrement lui rendre visite en prison. Aujourd’hui, sa mère nous révèle que deux de ses frères se sont suicidés.

Marc Dutroux, né en 1956, est l’aîné d’une famille de cinq enfants. Il avait trois frères et une sœur.

Deux des frères sont décédés dans des circonstances tragiques. Serge s’est suicidé en 1992, bien avant que l’affaire Dutroux n’éclate. « Il était maniaco-dépressif », soutient sa mère. Pol, 57 ans, a également mis fin à ses jours, il y a deux ans. « Il était très diminué, il avait Parkinson », nous dit sa mère.

Johan (56 ans) et Valérie (47 ans) sont toujours en vie et ont tous les deux changé de noms. Ils n’ont plus aucun contact avec Dutroux.

Victor Dutroux, 86 ans, le père, est toujours vivant. Aux dernières nouvelles, il habitait à Gand. Grand amateur d’échecs, il a travaillé au Zaïre dans les années 50, où il avait emmené toute sa famille. Comme nous le confirme Jeannine, il était très volage : il la trompait souvent avec de très jeunes Zaïroises, que lui amenait son « boy ». Le couple se sépare dans les années 70.

Victor Dutroux se remariera avec une Gantoise d’origine brésilienne en 1984. La vie commune ne durera pas plus de trois mois et ils n’auront pas d’enfant. « Je n’ai vu Marc Dutroux qu’une seule fois, nous a confié cette dame qui habite toujours à Gand. Il a frappé son père pour une histoire d’argent et de vol. Mais lui n’était pas mieux que son fils. Il me frappait et m’a même poussé du deuxième étage ! »

Source : F.De.H – Lanouvellegazette.be
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©  » Hostel Sign – Venice Beach, CA » – Chris Goldberg – Flickr.com

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