Semaine du 13 au 19 janvier 2014

20 janvier 2014 à 08:01 | Publié dans L'actualité criminologique | Laisser un commentaire
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ACTUINTERNET – VENGEANCE – PORNOGRAPHIE
Le « Revenge Porn », publier des photos classées X de son ex pour se venger: les victimes témoignent [Monde]

Certains amants déçus, en colère après une rupture, décident de faire payer leur ex en publiant des photos ou vidéos sexuellement explicites, immortalisées au temps du bonheur, dans l’intimité.

Un utilisateur de Reddit a interrogé les internautes victimes de ce qu’on appelle aux États-Unis le « revenge porn » et en français, « le porno vengeur ». Comment cela a-t-il affecté leur vie? Beaucoup ont confié leur « honte », « leurs problèmes de confiance », la répercussion que ça a eu sur leur vie privée et professionnelle.

Une utilisatrice anonyme raconte: « Mon mari m’avait proposé de tourner un porno maison. Je pensais que c’était une bonne idée à l’époque. J’avais tort. Peu de temps après ce « tournage », j’ai découvert qu’il me trompait. Je l’ai quitté. J’avais complètement oublié cette vidéo jusqu’à ce qu’un collègue vienne me montrer l’e-mail qu’il avait reçu de mon ex (ils étaient amis). Ce conn… avait envoyé la vidéo à tous les gens que nous connaissions, y compris ma famille. J’étais mortifiée. J’ai dû quitter mon travail parce que j’étais harcelée. Je travaillais dans une usine avec une majorité d’hommes. » Elle conseille aux femmes de ne surtout « jamais faire ça ». « Peu importe votre amour et la confiance que vous lui portez. Cette merde reviendra vous hanter. »

Voici les cinq sentiments ressentis par les victimes de ce type de vengeance :

1. L’humiliation
Une internaute raconte: « Mon ex s’est connecté à mon Facebook et y a posté des photos de moi nue que j’avais envoyées à mon nouveau partenaire sur Messenger. Ma famille, mes amis les ont vues, mon Facebook a été fermé pour nudité. Maintenant, je suis parano: je fais très attention à mes mots de passe et je vérifie mes contenus religieusement. »

2. L’inquiétude concernant leur sécurité, surtout quand les posts sont accompagnés d’informations personnelles comme un e-mail, le nom, le prénom, etc.

3. Une hypervigilance permanente
Une internaute raconte qu’elle se réveillait à trois heures du matin, paniquée et anxieuse, pour vérifier sa page Facebook, son compte eBay et taper son nom dans Google.

4. La peur d’être regardé pendant les rapports sexuels
« Je m’assure avant chaque rapport que l’ordinateur est éteint parce que j’ai peur de la webcam ».

5. La honte de son corps
Une utilisatrice de Reddit raconte qu’un « ami » a pris des photos d’elle en bikini et les a affichés dans toute l’école. « Mes camarades d’école m’insultaient et ont fait des remarques sur mon physique pendant des années. A la fin, je méprisais mon corps. » « 

Un article de Deborah Laurent.
Source : 7sur7.be
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VIOLENCE
Ils agressent un passant «sur un coup de tête» [France]

REIMS (51). Ce jeune Rémois bénéficiaire de l’allocation d’adulte handicapé se souviendra longtemps de cette nuit du 23 au 24 mars 2013. Cette nuit où il a essuyé une pluie de coups, où il s’est retrouvé avec une fracture de la mandibule lui occasionnant 30 jours d’ITT. Une nuit dont cet homme, déjà « pris de peur panique quand il sort, n’avait pas besoin », a précisé son avocat.

Tombé face contre terre
Alors qu’il marche tranquillement boulevard Saint-Marceaux à Reims, il est interpellé, vers 2 h 30, par un groupe d’individus. Pensant pouvoir leur échapper, il se met à courir… mais se fait rapidement rattraper. Il est alors déstabilisé par un croche-pied et tombe face contre terre. C’est à ce moment que sa mâchoire se brise. Puis, pendant que l’un des agresseurs le maintient au sol, deux autres lui font les poches pour lui dérober son téléphone portable et son portefeuille. Pour le pousser à dévoiler son code, il reçoit des coups de poing sur le crâne. Un supplice qui aurait sans doute davantage duré sans l’intervention d’une habitante du boulevard, alertée par les cris et les pleurs du jeune homme. Après avoir interpellé les individus depuis sa fenêtre en disant qu’elle allait appeler la police, elle contacte les secours.

Deux des quatre mis en cause, Hasseine Benzeghda et Saïd Kermas, tous deux âgés de 19 ans, placés en détention provisoire depuis le 25 mars 2013, devaient répondre de ces faits devant le tribunal correctionnel de Reims, hier après-midi.

« Qui décide de l’importuner ? », interroge la présidente. « C’est moi », admet Saïd Kermas. « C’était une connerie, il n’y a pas de raison, c’est parti sur un coup de tête. Ce n’était même pas pour son téléphone, ni son portefeuille. Je ne sais même pas comment vous expliquer. » « C’est ça qui est dramatique, rétorque la présidente. Sur un coup de tête, on peut fracturer la mâchoire de quelqu’un. »

À la barre, les deux hommes n’ont pas manqué de reconnaître leur culpabilité. Saïd a admis avoir frappé la victime et lui avoir fait un croche-pied. Tandis qu’Hasseine s’est occupé de la maintenir de force. « À l’époque, je buvais, j’avais l’alcool mauvais, c’est pour ça que j’ai fait ces méfaits à ce jeune homme », a déclaré ce dernier. « C’est de la vacherie. C’est pas se comporter comme un homme. Je me suis tourné vers Dieu aujourd’hui. »

Dans son réquisitoire, le procureur adjoint a parlé d’une « agression gratuite et lâche », avant de souligner « la prise de conscience » des prévenus et de noter leur « volonté de se reprendre en main ». Et de demander au tribunal de condamner Saïd Kermas à trois ans de prison dont deux avec sursis mise à l’épreuve, et Hasseine Benzeghda à trois ans dont dix-huit mois avec sursis pour tenir compte de son état de récidive.

Me MFenjou, pour la défense de Hasseine Benzeghda, a invoqué « l’effet de groupe » pour atténuer la responsabilité de son client, tandis que Me Pappe, pour la défense de Saïd Kermas, a insisté sur « le petit facteur malchance » concernant la chute de la victime.

Les regrets des prévenus ne leur auront pas permis d’échapper à la prison. Ils ont tous deux écopé de trois ans d’emprisonnement dont dix-huit mois assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans, l’obligation de travailler et d’indemniser la victime. Et sont retournés en cellule.

Source : Lunion-presse.fr
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RÉSEAUX PEDOSEXUELS – INTERNET – PÉDOPHILIE – PÉDOPORNOGRAPHIE
Pédophilie: démantèlement d’un réseau diffusant des images en direct sur internet [Monde]

L’enquête qui s’est déroulée dans 12 pays et a abouti à l’arrestation de 17 Britanniques cherche à démanteler un réseau pédophile philippin qui diffuse des scènes d’abus sexuels en direct sur internet.

Les polices britannique, américaine et australienne coopèrent afin de démanteler un réseau pédophile philippin qui diffuse des scènes d’abus sexuels en direct sur internet, a annoncé jeudi l’Agence nationale du crime britannique (NCA).

La NCA, qui mène l’enquête sur ce réseau depuis sa découverte il y a deux ans de vidéos obscènes sur l’ordinateur d’un pédophile britannique, a qualifié l’abus de mineurs dans les pays en développement de « menace significative et émergente ».

« L’extrême pauvreté, la disponibilité croissante d’internet haut débit et l’existence de nombreux riches consommateurs étrangers conduisent le crime organisé à exploiter des enfants pour des gains financiers », a averti le NCA.

L’enquête — appelée Operation Endeavour (« Effort ») — s’est déroulée dans 12 pays et a abouti à l’arrestation de 17 Britanniques, dont cinq ont été condamnés. Quinze enfants âgés de 6 à 15 ans ont été secourus.
Des suspects ont été identifié en Australie, aus Etats-Unis, en France, en Allemagne, au Canada, à Hong Kong, aux Pays-Bas, en Suède, en Norvège, à Taiwan, au Danemark et en Suisse.

Aux Philippines, selon la BBC, 15 enfants âgés de six à 15 ans ont été sortis des grilles de ce réseau.
L’enquête a commencé en 2012 après que la découverte par la police du Northamptonshire de vidéos et de DVD enregistrés avec une web cam au domicile d’un pédophile britannique fiché.

Source : Lexpress.fr
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PÉDOPHILIE – INTERNET
Un pédophile voulait acheter une fillette sur Internet [États-Unis]

Robert W. Thomas (36 ans) est derrière les barreaux pour avoir tenté d’acheter en ligne une petite fille entre 5 et 8 ans. Officiellement, il voulait l’épouser… et avait proposé 400 dollars pour l’acquérir.

L’arrestation est le fruit d’une enquête conjointe entre la police d’Alliance dans l’Ohio et l’unité de criminalité informatique de l’Ohio. Robert Thomas recherchait sur le web une fillette âgée afin de la garder avec lui de manière permanente afin de l’entraîner à le satisfaire.

Une offre lui est parvenue concernant une fille de 10 ans. Le pédophile présumé s’est rendu au rendez-vous prêt à débourser 400 dollars pour s’offrir l’objet de son désir. C’était un piège de la police. Elle a découvert chez lui un attirail sexuel ainsi que des armes à feu dont un lance-grenades.

Un article de Yannick Hallet.
Source : Sudinfo.be
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JUSTICE – VIOL
Mulhouse: cinq ans pour viol sur nonagénaire [France]

Le tribunal correctionnel de Mulhouse (Haut-Rhin) a condamné à cinq ans de prison ferme un aide-soignant pour le viol d’une femme de 92 ans dont il devait faire la toilette.

Le prévenu, âgé de 28 ans, qui comparaissait libre, a été reconnu coupable hier d’avoir violé, sur son lieu de travail, la victime qui résidait dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées (Ehpad) de la périphérie de Mulhouse.

Le 8 septembre 2012, cet Alsacien d’origine brésilienne, adopté en France à l’âge de trois ans, avait été surpris par une collègue en train de remonter son pantalon dans la chambre de la dame âgée, après avoir eu un rapport non consenti avec la victime. Les faits qui relèvent habituellement des assises, étaient jugés en correctionnelle à la demande du parquet.

Lors du procès, le jeune homme les a reconnus. Il a expliqué avoir mal interprété des paroles prononcées par cette dame, qu’il aurait comprises comme des avances. « Elle aurait demandé des caresses, une bise », a indiqué l’avocat de la victime, Me Philippe Bertrand. Mais « dans les faits, c’était un viol », a-t-il ajouté.

La victime, qui souffre de démence était absente au procès et n’a pu être entendue, a précisé son défenseur. En raison de l’âge de la victime et de son statut de personne ayant autorité, le prévenu poursuivi pour « agression sexuelle aggravée » a été condamné à cinq ans d’emprisonnement avec mandat de dépôt, avec un suivi socio-judiciaire de trois ans, une peine conforme aux réquisitions du parquet.

Il devra verser 20.000 euros de dommages à la victime, et sa condamnation fera l’objet d’une inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

« Aux assises, il encourait 20 ans », a rappelé Me Bertrand. La peine prononcée correspond « à la peine plancher encourue en correctionnelle pour ce type de faits », a-t-il commenté.

Source : Lefigaro.fr
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© « Business Woman Using Table Computer » – Kittikun Atsawintarangkul – FreeDigitalPhotos.net

Semaine du 5 au 12 janvier 2014

13 janvier 2014 à 08:57 | Publié dans L'actualité criminologique | Laisser un commentaire
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ACTUPÉDOPHILIE FÉMININE Multiplication des cas de pédophilie féminine dans les pays anglo-saxons : sommes-nous moins pervers en France… ou moins vigilants ?

Les cas d’abus sexuels par des femmes sur des mineurs sont de plus en plus nombreux à être rapportés par la presse anglo-saxonne, notamment par le « Daily Mail ».

Atlantico : Les cas de pédophilie féminine rapportés dans la presse anglo-saxonne sont de plus en plus nombreux ces dernières semaines. Faut-il en déduire que parmi les dérives inhérentes à la culture anglo-saxonne, on compte une certaine « perversité » proprement féminine ? Pourquoi ? Philippe Genuit : On parlera ici de perversion dans le sens de pathologie des conduites sexuelles, sans nécessairement nourrir le désir de causer du tort à l’autre. Votre question suggère qu’il y aurait une perversité particulière liée à la culture. Premier point intéressant, cela soulève la question de la perversité féminine : certains diront que celle-ci n’existe pas, sur le plan clinique. L’hystérie, oui, mais pas la perversité. Deuxièmement, cette question a aussi à voir avec le rapport à la loi : l’infraction, qui punit un acte qui a été « noté » comme posant un problème, socialement parlant. Les Anglo-saxons sont sous le domaine de la Common Law, tandis qu’en France nous faisons des lois : pour qu’il y ait une infraction, il faut qu’une loi la définisse. Les Anglo-saxons partent d’un préjudice subi, et la décision, si elle fait jurisprudence, deviendra l’équivalent pour nous d’une loi. Pour en revenir à la pédophilie féminine, l’Anglo-saxon se basera beaucoup plus sur la question des faits : y a-t-il eu préjudices subis par des mineurs, exercés pas des femmes ? Ils en feront alors un objet pragmatique d’étude. Nous, nous chercherons d’abord à définir.

De la même façon que certains disaient qu’il y avait plus d’homosexuels en Angleterre qu’en France, il serait tout aussi faux de dire cela de la pédophilie féminine. La seule différence se trouve dans le traitement social et judiciaire, comme je viens de l’exposer. La société française n’est pas forcément prête à entendre ce que la société anglo-saxonne entend : actuellement en France, la procédure judiciaire n’irait pas jusqu’au bout. Si un enfant est abusé par un adulte, le plus souvent dans le cadre actuel, et qu’il s’agit d’un homme, alors l’affaire est entendue. Lorsque c’est une femme, la chose est bien plus difficile à entendre. Dans les années 90, j’ai commencé à parler des mères qui abusaient de leurs enfants ; ce n’est donc pas nouveau, et certaines étaient incarcérées, mais d’une façon très limitée et discrète sur le plan médiatique.

Pourquoi ces cas sont-ils aussi nombreux à être rapportés dans la presse anglo-saxonne, alors ? Le traitement de ce type d’information est-il différent de celui des médias français ? Comment l’expliquer ? Les études sociologiques menées chez les Anglo-saxons, Québec compris, dont la justice pénale est régie par la Common Law, sont beaucoup plus axées en des termes statistiques et comparatifs. De fait, on peut raisonnablement envisager que les restitutions journalistiques s’inscrivent dans ce mouvement, plus qu’en France. Sur la criminalité féminine en général, les ouvrages anglophones sont ainsi orientés, tandis qu’en France nous travaillons beaucoup plus sur le fonctionnement psychique de la chose. Ils « comptabilisent », alors que nous « comptons ». Ils utilisent des « computers » alors que nous travaillons sur des « ordinateurs ». Les mots ne sont pas anodins.

Si le phénomène est le même dans tous les pays, cela signifie-t-il qu’on le sous-estime en France ? Quelle est sa proportion et pourquoi communique-t-on moins sur ce sujet ? On le mesure de façon différente : en France on aura tendance à envisager la maltraitance en général, sans trop la spécialiser. Il en va de même pour les violences conjugales : les actes sont pléthoriques. Tout ce qui concerne le rapport mère-enfant, avec ce que l’image de la mère implique dans notre culture catholique, influence énormément notre manière de voir les choses. Ce n’est pas le cas au sein d’une culture protestante.

En France les seules statistiques valables sont celles fournies par la justice pénale, c’est-à-dire des femmes condamnées. Environ 20% de femmes sont mises en cause judiciairement, contre 4 ou 50% seulement qui sont condamnées. On a donc une perte de 15% dans la prise en compte, et on ne peut pas faire de statistiques. Les Anglo-saxons, par pragmatisme, prennent en compte toutes les plaintes.

Diriez-vous que la société a une perception du détournement de mineur différente selon que celui-ci est le fait d’hommes ou de femmes ? Pourquoi? La perception est différente, même si c’est une erreur sur le plan scientifique. Les choses évoluent, certes : on a vu par exemple les premières femmes conduire des bus avec des yeux étonnés, pour maintenant ne plus vraiment les voir, car c’est rentré dans les habitudes, mais le masculin et le féminin ont des caractéristiques sociales et culturelles différentes, indéniablement.

On peut envisager l’abus sexuel par une femme, mais il est difficile de le concevoir. Cette conception aura une influence sur la perception : chez l’homme, la criminalité est évidente. Chez la femme, elle ne l’est pas, donc on se pose systématiquement des questions. Cet abord de la criminalité féminine devrait d’ailleurs nous amener nous poser des questions qu’on ne se pose plus sur la criminalité masculine. Ce qui suppose que les a priori soient remis en cause : quand on a commencé à parler dans les journaux de criminalité féminine, et notamment de violences sexuelles, on a naturellement eu le réflexe de se dire que c’était impossible, car dans l’imaginaire, la femme ne peut pas violer.

Source : Atlantico.fr ———————————————————————————————–

VOTE – LOI – PÉDOPHILIE Le PLR rejette l’initiative sur la pédophilie [Suisse]

Le PLR rejette l’initiative «Pour que les pédophiles ne travaillent plus avec des enfants» qui pourrait être soumise au vote cette année encore.

Les délégués du Parti libéral radical (PLR) ont dit «non» par 181 voix contre 59 et 4 abstentions. La Conférence des présidents des partis cantonaux recommandait le «oui» par 14 voix contre 7. L’initiative populaire vise à priver définitivement toute personne condamnée pour atteinte à l’intégrité sexuelle du droit d’exercer une activité en contact avec des mineurs et des personnes dépendantes.

Pas d’accord Les Chambres fédérales n’ayant pas réussi à se mettre d’accord sur le mot d’ordre, ce texte sera soumis au peuple sans recommandation de vote des autorités. Le scrutin aura lieu au plus tôt le 18 mai. En réponse à l’initiative de la Marche Blanche, le parlement a adopté des mesures pour éviter qu’un pédophile entre en contact avec des victimes potentielles. le projet concocté par le Conseil fédéral se veut plus complet et plus mesuré. Il ne prévoit pas d’interdiction à vie. La loi a été adoptée par les deux Chambres en décembre. Le délai de référendum court encore jusqu’au 6 avril. Source : 20min.ch ———————————————————————————————– CYBER-HARCELEMENT – PÉDOPHILIE Cyber-harcèlement et pédophilie en ligne : comment protéger ses enfants ? [France]

Dépassés par des outils qu’ils n’ont pas connus dans leur jeune âge, les parents semblent parfois désemparés face à l’utilisation d’Internet, par leurs enfants et adolescents. Contre le cyber harcèlement et les prédateurs pédophiles, une gendarme de la Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile donne des simples conseils pour se protéger.

Plus naïfs encore que les internautes : leurs enfants. Ces derniers ne se rendent pas compte de ce qu’ils publient sur Internet. Victimes de cyberharcèlement ou potentielle proie de prédateurs pédophiles, c’est en premier lieu aux parents de leur apprendre à manier les réseaux sociaux que de toute façon ils utilisent. Pour l’adjudante Céline Cuvillier, membre de la Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile, du Pas-de-Calais, l’interdiction pure et simple n’est pas la solution. Il faut surtout leur permettre de savoir maîtriser ses nouveaux outils numériques : « Si vous roulez dans une voiture à 50 km/h, tout va bien. Mais si vous roulez à 120 km/h, ce n’est pas la voiture qui est dangereuse, mais le comportement de son conducteur. C’est pareil pour Internet : ce n’est pas l’outil qui pose problème mais l’utilisation qu’on en fait. »

La place de l’ordinateur dans la maison Le métier de Céline consiste à faire de la prévention dans les écoles, auprès des élèves, tout comme des parents même s’il faut avouer que tous ne se déplacent pas aux réunions d’information organisées dans les écoles, à ce sujet. « Nous expliquons aux parents qu’ils doivent établir une charte avec leurs enfants, décrivant les règles d’utilisation. Quitte à leur imposer des plages horaires d’utilisation. Ou même l’autogestion ! Vous pouvez accorder dix heures par semaine d’Internet à vos enfants. À eux de les gérer comme bon lui semble », propose Céline Cuvillier. D’autre part, il existe des outils informatiques pour aider les parents à contrôler la connexion de leur progéniture. Le navigateur « Potati, ton pote à toi », par exemple, a été conçu spécialement pour les enfants de 3 à 12 ans et s’adapte sur PC, Mac et tablette.

En effet, les tablettes ont été très nombreuses, cette année, au pied du sapin de Noël. Les parents ne s’imaginent pas qu’une tablette permet de naviguer de la même manière que sur un ordinateur. « Le plus gros souci, c’est la place de l’ordinateur dans la maison. Il arrive qu’un élève de CE2 soit déjà équipé d’une télévision, d’un ordinateur et d’une console dans sa chambre. La première chose qu’on dit aux parents c’est « sortez l’ordinateur de la chambre de vos enfants » ! », » explique l’adjudante. Plusieurs raisons à cette injonction. D’abord, parce que dans une chambre, l’enfant aura plus de facilités à se retrouver dénudé. D’autre part, s’il voit une image dérangeante, sexuelle, sur son écran, il ne va pas forcément appeler ses parents qui sont plus loin dans la maison. Enfin, dans sa chambre, il sera davantage amené à discuter de choses dont il ne parlerait pas, avec les parents dans les parages.

L’ami d’un jour n’est pas l’ami de toujours Le harcèlement a toujours existé dans les cours d’école. À la différence qu’aujourd’hui, c’est 24h/24h. « Il n’y a pas de pause et c’est facile », commente la gendarme. Elle ajoute un point essentiel : « les enfants ne comprennent pas la notion de droit à l’image. Mettre une photo de quelqu’un sur Internet, pour eux, c’est possible. Ils ne se sentent pas propriétaire de leur image. » Et sur Facebook, le problème fréquent est la création d’une page dédiée à une personne pour l’humilier. Autre chose que les enfants ne perçoivent pas non plus : « Mon ami d’hier peut très bien devenir mon ennemi de demain et se servir de ce que j’ai publié quand on s’entendait bien », finit Céline Cuvillier.

L’adjudant Cuvillier explique souvent en classe comment verrouiller son profil Facebook pour conserver sa vie privée. « En général, ils savent comment faire mais ils ne prennent pas le temps de faire ces réglages. Ils n’imaginent pas que cela puisse être dangereux. Mais si par exemple, l’enfant dit où il habite, à quelle école il se rend chaque jour et qu’il rentre seul le soir, quelqu’un de mal intentionné, avec ces trois informations, va être capable de cueillir l’enfant sur la route. » Les cybergendarmes de la caserne d’Arras ont précisé que les prédateurs n’hésitent pas non plus à aller sur des sites comme Tfou (le site de TF1 pour les enfants) ou Gulli, pour entrer en contact avec des jeunes, parfois très petits. En classe de CM2, les élèves ont quasiment tous un compte Facebook. Quand aux plus jeunes, ils n’ont parfois même pas besoin de se les créer : leurs parents s’en occupent pour eux.

Source : Linformaticien.com © Margaux Duquesne ———————————————————————————————– VIOL – JUSTICE – SOINS – VICTIMES Un « kit d’urgence » et une prise en charge simplifiée des victimes de viol [France]

Le gouvernement a lancé ses travaux pour simplifier le parcours des victimes de viol ou d’agression sexuelle, notamment grâce à un « kit d’urgence ». Le comité de pilotage, dont la tâche est de concevoir le protocole de prise en charge des victimes et les kits destinés aux médecins, s’est réuni pour la première fois vendredi 10 janvier, en vue d’une expérimentation à Paris et dans un autre département au printemps.

Le kit d’urgence « se matérialise par une boîte [contenant notamment] le test anti-VIH, le traitement contraceptif, l’appareil photo pour matérialiser les preuves, la liste des adresses des médecins », a expliqué la ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem.

Toutes les huit minutes La procédure prévue par le quatrième plan de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes lancé en novembre recouvre des actions plus larges. Elle a pour but de favoriser le dépôt de plaintes des victimes, de simplifier leur parcours dans les services médicaux et judiciaires et d’améliorer l’offre de soins post-traumatiques, selon le ministère.

Le kit d’urgence contre le viol est « une réponse [grâce à laquelle] les acteurs des services d’urgences, les policiers, la justice, se mettent ensemble pour pouvoir apporter des réponses d’urgence à la femme victime de viol », a expliqué la ministre lors d’une visite dans un centre de victimologie à Paris.

Un viol est commis toutes les huit minutes en France, soit 75 000 par an, et 10 000 plaintes sont déposées chaque année, mais le nombre de condamnations s’élève, lui, à quelque 1 400 par an, selon le ministère.

Source : Lemonde.fr ———————————————————————————————– SECTE – RITUEL – TORTURES Le fait divers du jour : la jument Pepsi torturée par des satanistes ? [France]

L’hypothèse d’un rite satanique est étudiée après la découverte samedi d’une jument sauvagement mutilée près d’un centre équestre d’Usson-en-Forez, dans la Loire. Des moutons, également torturés, ont été retrouvés le même jour à Perpignan…

Pepsi a-t-elle été victime d’un rite satanique ? C’est la question très sérieuse qui se pose après la découverte du cadavre de cette jument atrocement mutilée à Usson-en-Forez (Loire) samedi.

Un acte d’une sauvagerie inouïe qui plonge les gendarmes de Saint-Bonnet-le-Château, en charge de l’enquête, dans une certaine perplexité, explique France Bleu Loire. Le cheval a été retrouvé gisant dans un champ, le globe oculaire retiré, l’oreille arrachée, les mamelons tailladés. Les « châtaignes », ces bosses situées au niveau des genoux des chevaux, ont également été coupées. Sa crinière a elle disparu.

Tradition satanique ? La propriétaire du centre équestre, qui a fait l’horrible découverte, a porté plainte et la Fondation Brigitte Bardot devrait se porter partie civile. Les enquêteurs étudient la piste d’un sacrifice, les faits s’étant déroulés à quelques jours de la Saint Winebald, une date centrale du calendrier satanique. Autour du 7 janvier, la « tradition » exigerait de sacrifier des animaux. En Grande-Bretagne, plusieurs massacres de chevaux ont également été recensés.

Plus étrange encore, l’histoire relatée lundi par le quotidien L’Indépendant : à Perpignan, un mouton et deux brebis ayant subi des sévices ont été retrouvés par une promeneuse. Les bêtes étaient lardées de coups de couteau, brûlées, et avaient les yeux crevés. Actes d’autant plus barbares qu’elles auraient été victimes de zoophilie. Une plainte a été déposée pour « maltraitance et acte de cruauté envers les animaux ». Pour l’heure, les enquêteurs n’ont pas fait le rapprochement entre les deux affaires. Mais ces faits étrangement similaires sont d’autant plus troublants qu’ils se sont déroulés le même jour…

Source : MetroNews.fr ———————————————————————————————– DÉLINQUANCE JUVÉNILE – RACKET – FACEBOOK Des mineurs racketteurs identifiés grâce à Facebook [France]

Sept jeunes adolescents parisiens soupçonnés de nombreux vols ont été récemment interpellés et présentés à la justice.

RACKET. La bande de jeunes adolescents écumait les collèges du nord de Paris. Sept mineurs soupçonnés de plus d’une trentaine de vols, parfois violents, commis à l’encontre de collégiens parisiens pendant plusieurs semaines, ont été interpellés et déférés devant la justice, a-t-on appris jeudi.

• 38 vols leurs sont imputés. Depuis début octobre, les membres de ce groupe, âgés de 12 à 16 ans, s’en prenaient régulièrement à des collégiens du quartier « Poissonniers-Ordener » du XVIIIe arrondissement dans l’une des ZSP parisiennes, selon la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP). Les victimes se faisaient racketter soit en rentrant de leur collège soit lorsqu’elles se rendaient à des activités sportives, a précisé cette source policière. Après plusieurs semaines d’enquête, les policiers sont parvenus à identifier les sept membres de ce groupe de racketteurs, impliqués dans « 38 faits de vols en réunion, vols avec violence et extorsions », a indiqué la DSPAP. Les enquêteurs ont notamment retrouvé des photos sur Facebook où ces jeunes revendiquaient leurs liens.

• Deux jeunes déjà visés par une enquête. Ils ont tous été interpellés mercredi matin à leur domicile et déférés à l’issue de leurs gardes à vue. Deux de ces jeunes avaient notamment été impliqués dans la mort d’un mineur en février 2013 dans le XVIIIe arrondissement et laissés libres dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire. « Il ne faut pas que les jeunes victimes de ce genre de racket hésitent à porter plainte lorsqu’ils se font racketter », a précisé la DSPAP. En 2013, la police d’agglomération parisienne a mené plus de 660 opérations de prévention dans les collèges et lycées parisiens, sensibilisant ainsi près de 17.800 élèves.

Source : Europe1.fr ———————————————————– © « Woman With Handcuffs » – Sattva – FreeDigitalPhotos.net

Semaine du 25 novembre au 1er décembre 2013

2 décembre 2013 à 15:59 | Publié dans L'actualité criminologique | Laisser un commentaire
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ACTUMEURTRE – VIOL – EUTHANASIE
Un meurtrier et violeur en série veut être euthanasié parce qu’il va « certainement récidiver » [Belgique]

Le juge des référés de Bruxelles n’a pas pu poursuivre lundi le traitement du dossier concernant Frank Van Den Bleeken, un homme se trouvant en prison depuis près de 30 ans et actuellement interné dans l’aile psychiatrique de la prison de Merksplas. L’intéressé avait demandé en octobre dernier à pouvoir être transféré dans une institution aux Pays-Bas ou à être euthanasié, estimant qu’il ne recevait pas de soins adaptés dans notre pays.

Le 16 décembre prochain, la cour d’appel devra se pencher sur ce dossier, la ministre de la Justice Annemie Turtelboom ayant fait appel d’un jugement intermédiaire du juge des référés demandant la réalisation de devoirs complémentaires. Frank Van Den Bleeken, qui aura bientôt 50 ans, se trouve en prison depuis près de 30 ans pour plusieurs viols, dont un qui s’est terminé par le meurtre de sa victime et pour lequel il a été condamné il y a 25 ans.

Il estime que, s’il sort de prison, il récidivera « certainement et rapidement », n’ayant, selon lui, pas reçu de soins adaptés en Belgique. Il y a trois ans, Frank Van Den Bleeken avait demandé à être euthanasié en raison d’une souffrance psychique insupportable. La Commission fédérale Euthanasie lui avait toutefois répondu qu’elle n’examinerait cette demande que lorsque toutes les possibilités thérapeutiques seraient épuisées.

L’homme a récemment demandé à pouvoir être transféré aux Pays-Bas dans une clinique néerlandaise spécialisée où il pourrait bénéficier de soins adaptés mais la Commission de défense sociale de Bruxelles, dépendant du ministère de la Justice, et son instance d’appel ont refusé un tel transfert, argumentant que la loi belge ne permettait pas d’extrader à l’étranger des internés. Frank Van Den Bleeken a en conséquence décidé de citer en référé Annemie Turtelboom.

Le juge des référés a décidé de demander des devoirs complémentaires dans ce dossier, constatant que d’autres internés étrangers ont déjà été accueillis dans l’institution néerlandaise en question. Il souhaite savoir si la ministre de la Justice avait déjà étudié la possibilité d’un tel transfert pour Frank Van Den Bleeken, et a en outre demandé à consulter le dossier d’internement ainsi que les rapports psychiatrique et psychosocial.

La ministre est allée en appel de cette décision, ce qui a pour conséquence de renvoyer provisoirement le dossier devant la cour d’appel. Il sera étudié le 16 décembre, avant d’ensuite revenir devant le même juge des référés le 19 décembre.

Source : Belga
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VIOLENCE JUVÉNILE – HOMICIDES
Le « Knockout Game », un « jeu » qui consiste à frapper gratuitement des passants (reportage) [États-Unis]

En 2013, au moins deux décès ont été liés à cette nouvelle tendance née aux Etats-Unis d’Amérique. Le « Knockout Game » sévit essentiellement dans les rues de New York, Washington et de Jersey City. Le but? Pour impressionner leurs amis, des adolescents frappent gratuitement et lâchement des passants afin qu’ils perdent connaissance. La police américaine a constaté une récente hausse d’attaques de ce genre, comme le souligne le site canadien « La Presse ».

Connaissez-vous le « Knockout Game »? Il s’agit d’un « jeu » violent qui implique des adolescents et des innocents. En pleine rue, histoire d’impressionner leurs amis, certains jeunes s’amusent à attaquer des passants. Un comportement d’une rare violence dont le but est de faire perdre connaissance aux victimes choisies au hasard.

« Comportement puéril »
A Jersey City, un homme de 46 ans a récemment perdu la vie. Il a été victime du « Knockout Game ». Sa tête a cogné une clotûre en fer.

« Il est difficile d’excuser un tel comportement », souligne dans la « Presse » Jeffrey Butts, psychologue spécialisé en délinquance juvénile au « John Jay College of Criminal Justice ». « Quand quelqu’un entre dans un magasin et réclame de l’argent, on peut en quelque sorte comprendre pourquoi il agit ainsi, que ce soit par désespoir ou autre chose. Mais frapper quelqu’un simplement pour la brève excitation de voir qu’on peut le faire est tout simplement puéril. Ce comportement d’attaquer subitement une personne qui semble sans défense a toujours séduit le caractère impétueux et idiot des adolescents ».

Médiatisation
La récente médiatisation autour de cette nouvelle tendance n’a pas arrangé les choses. L’enquête a même été confiée à l’unité des crimes à New York. Certaines agressions ciblaient des juifs orthodoxes.

« Il y a des jeunes influençables qui ont une propension à la violence et qui pourraient être affectés par les images qu’ils voient. Ce n’est pas qu’ils souhaitent faire du mal à quelqu’un, cela concerne plutôt la prise de risques et des façons nouvelles, différentes et excitantes de s’attirer des ennuis », conclut Paul Boxer, professeur de psychologie à l’université de Rutgers.

Source : 7sur7.be

Pour voir le reportage d’ABC NEWS, cliquez ici

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VIOLENCE JUVÉNILE
Une Ardéchoise a été prise à partie en quittant la patinoire [France]

Dimanche, une jeune fille s’est présentée au centre hospitalier de Valence après avoir été agressée, au Polygone, devant la patinoire de Valence (voir Le Dauphiné Libéré de lundi). Pour des futilités comme semble le démontrer l’enquête ouverte par les policiers valentinois qui ont dès dimanche soir, entendu l’un des protagonistes âgé de… 11 ans.

Au départ, une banale collision sur la glace. Le ton monte entre deux filles. Le personnel de la patinoire apaisera les tensions et l’après-midi se poursuivra sans difficulté.

À la sortie, peu après 17 heures, l’une des protagonistes, âgé de 19 ans, se serait retrouvée face aux proches de l’autre jeune fille. Des garçons et des files d’une dizaine d’années seulement, qui lui auraient, dans un premier temps, jeté des pierres sur le perron de la patinoire. Puis l’aurait prise à partie un peu plus loin alors qu’elle se trouvait avec une amie, leur infligeant plusieurs coups de pied et de poing.

Ce qui vaudra le transport vers le centre hospitalier d‘une des deux jeunes Ardéchoises, originaire de Saint-Désirat. Elle en sortira dans la soirée pour aller porter plainte.

Après les premières auditions, l’enquête se poursuit pour entendre d’autres témoins. Dans le quartier du Polygone, l’on ne semblait même pas surpris hier, par l’âge des agresseurs présumés : « C’est la réalité ici, les gens font comme si ça les étonnait… » lâche un riverain, dépité, par ce règlement de comptes puéril.

Source : Ledauphine.com
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DÉLINQUANCE JUVÉNILE
Deux frères cambrioleurs de 11 et 12 ans en Seine-Saint-Denis [France]

Des policiers appelés par le voisinage, pour un cambriolage, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), mercredi, ont eu la surprise de découvrir que les intrus étaient de tout jeunes enfants. Deux frères de 11 et 12 ans, qui avaient pour projet, semble-t-il, d’emporter ce qu’ils trouvaient comme bijoux et argent. Ils ont dû s’introduire dans la maison par une fenêtre. Les deux enfants vivent sur un campement rom à Bondy et vérification faite, ils sont soupçonnés de n’en être pas à leur première intrusion.

Leurs empreintes ont été relevées dans d’autres enquêtes consécutives à des cambriolages : trois en Seine-Saint-Denis et quatorze dans la région d’Amiens, en Picardie.

Un article de C.S.
Source : Leparisien.fr
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SÉQUESTRATION – MALTRAITANCE
La police libère 3 adolescentes séquestrées plusieurs années dans une maison en Arizona [États-Unis]

La police a libéré trois adolescentes, âgées de 12, 13 et 17 ans, séquestrées peut-être pendant deux ans dans une maison de Tucson en Arizona, ont indiqué des media américains mercredi. Les trois jeunes filles ont été emmenées par les policiers.

L’affaire a été découverte lorsque les deux plus jeunes filles sont parvenues à fuir chez un voisin. Elles ont raconté que leur beau-père, Fernando Richter, 34 ans, les avait menacé avec un couteau et les séquestrait depuis deux ans dans la maison. Elles n’ont plus vu leur soeur aînée durant tout ce temps.

La police a trouvé la soeur aînée dans une chambre de la maison, apprend-on sur le site Tucsonnews.com.

Les trois jeunes filles ont déclaré qu’elles n’avaient droit qu’à un repas par jour et n’avaient plus pu prendre de bain depuis six mois.

Les voisins ont affirmé ignorer que des enfants habitaient dans cette maison.

La police a interpellé le beau-père et la mère, âgée de 32 ans, pour kidnapping et abus émotionnels et physiques sur mineurs. L’homme est également soupçonné d’abus sexuels sur enfants de moins de 15 ans.

Source : Belga

Semaine du 8 au 20 octobre 2013

21 octobre 2013 à 07:28 | Publié dans L'actualité criminologique | Laisser un commentaire
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ACTUVIE PRIVÉE – FACEBOOK
Facebook supprime l’option de confidentialité « qui peut trouver votre journal en cherchant votre nom » [Monde]

Il n’est désormais plus possible de rester incognito sur Facebook: l’option qui permettait aux utilisateurs d’être introuvables dans la barre de recherche du réseau social a été définitivement supprimée le 10 octobre.

Dans un communiqué publié sur son blog, Facebook a annoncé la finalisation de cette procédure mise en place progressivement depuis un an.

Le paramètre de confidentialité « Qui peut trouver votre journal en cherchant votre nom ? » a progressivement disparu pour ceux qui n’utilisaient pas cette option. Pour les utilisateurs qui avaient opté pour cette option, celle-ci doit toujours être affichée dans vos paramètres.

Comme l’explique Cnet, les internautes qui l’ont conservée sur « Amis » jusqu’à présent et qui tentent de la modifier aujourd’hui en passant de « Amis » à « Tout le monde » la voient instantanément disparaître sans possibilité de faire marche arrière.

Ceux qui utilisent toujours cette option, et ne la modifient pas, seront avertis par un message leur rappelant que celui-ci va disparaître, précise Facebook.

Pour justifier la disparition de ce paramètre, Facebook explique qu’il s’agissait d’une option « limitée » car les profils des utilisateurs étaient toujours trouvables par d’autres moyens. Le réseau social conserve toutefois le paramètre qui permet d’empêcher l’affichage de votre profil après la saisie de votre adresse mail, ou de votre numéro de téléphone.

Source : Huffingtonpost.fr
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PÉDOPORNOGRAPHIE – INSOLITE
Il regarde de la pédopornographie dans le train… devant un policier [Belgique]

Il a été appréhendé par un autre navetteur, un policier, assis en face de lui.

La police de Bruxelles a interpellé un homme de 50 ans car il regardait de la pédopornographie sur sa tablette numérique dans le train. L’homme a depuis été arrêté, a indiqué VTM dans son journal jeudi soir. Le quinquagénaire a été appréhendé par un autre navetteur, un policier, assis en face de lui. Les faits remontent à la semaine passée et ont seulement été divulgués jeudi.

« L’homme du train a été arrêté par la police », a confirmé la porte-parole du parquet de Bruxelles, Ine Van Wymersch. « Il a été conduit devant le juge d’instruction pour présomption de possession et partage de matériel pédopornographique. »

L’homme échangeait de la pédopornographie via un site internet belge. La police enquête maintenant pour savoir avec qui il a eu des contacts.

Source : Dhnet.be
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PÉDOPORNOGRAPHIE
Le streaming, une nouvelle faille à combler pour lutter contre la pédopornographie [Monde]

Des réseaux criminels organisés opérant en Asie offrent de violer des enfants « à la demande » pour des gens qui sont prêts à payer pour regarder selon un rapport publié par le Centre européen de la cybercriminalité au sein d’Europol .

Alors que la grande majorité du matériel pédopornographique est distribué gratuitement par le biais de services cachés comme Tor, le rapport a identifié une « tendance inquiétante à vouloir faire de l’argent » par le biais d’abus sexuels disponibles en ligne. Les enquêteurs estiment qu’entre 7,5 et 10% des cas de maltraitance des enfants en ligne a un but commercial, certains individus payent pour ça. L’agence a identifié un certain nombre de cas où des personnes dans l’Union européenne ont été repérés en train de mener des abus sexuels par le biais d’une diffusion sur internet en direct .

Dans une affaire récente, un membre d’un état membre de l’Union Européenne a commandé une telle chose en ligne à un pays d’Asie du Sud-Est en utilisant des services de chat et webcam. Il aurait payé environ 30$ pour chaque séance de 30 minutes d’abus de jeunes filles.

Les directs sur le Web en streaming posent un défi législatif intrigant, car l’accès au contenu en streaming ne constitue pas une infraction car le produit n’est pas stocké. Un certain nombre de pays ont introduit la notion d’infraction sur « Le fait d’accéder par le biais de technologies de l’information et de communication , à la pornographie enfantine », mais les poursuites sont difficiles.

Le rapport parle d’une « augmentation significative » dans l’utilisation de ces services par le biais de Tor et Freenet.

Toutes les données de cette étude ont été recueillies par la coalition financière européenne contre l’exploitation sexuelle des enfants en ligne (CEF), qui réunit les principaux organismes de répression , le secteur privé et la société civile en Europe. L’évaluation visait à identifier les tendances actuelles de la production, distribution et l’accès au matériel pédopornographique commercial.

En plus du streaming et de l’activité sur des réseaux anonymes, le rapport a identifié que par l’analyse des recherches sur le Web il y a eu un regain d’intérêt dans le matériel de la maltraitance des enfants sur des marchés émergents comme l’Amérique latine. Les autres pays avec le plus grand nombre de serveurs hébergeant des images d’abus sexuels d’enfants sont les Etats- Unis, la Russie , le Kazakhstan, le Japon, les Pays-Bas, l’Ukraine, l’Allemagne, la République Tchèque et la Hongrie.

Le rapport présente également un certain nombre de recommandations, notamment la priorité des efforts vers le streaming en direct et les applications mobiles pour voir ce qu’ils peuvent faire pour atténuer le problème.

Source : Eparsa.com
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PÉDOPHILIE – JUSTICE
Condamné à 4 ans de prison pour le viol d’une fillette de 6 ans [Belgique]

Il était notamment question de caresses, de pénétrations digitales et de baiser portés sur les parties intimes.

Un Liégeois de 51 ans a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Liège à une peine de 4 ans de prison ferme après avoir commis des viols et des attentats à la pudeur sur une fillette âgée de 6 ans. Pour se défendre, l’homme avait prétendu que la victime était demandeuse de tels faits. Trois scènes de viols et d’attentats à la pudeur étaient reprochées au prévenu. Elles s’étaient déroulées entre septembre et décembre 2011 à Ans. Le prévenu avait fait la connaissance de la mère de la victime dans un temple protestant. C’est lors des rares absences de la maman, alors que l’enfant avait été confié à sa garde, que le prévenu avait posé des gestes qualifiés de viols et d’attentats à la pudeur.

Il était notamment question de caresses, de pénétrations digitales et de baiser portés sur les parties intimes. L’homme n’a pas voulu reconnaître qu’il était à l’origine de ces faits. Il avait prétendu que c’est la fillette qui l’avait provoqué et qui l’avait convaincu de poser ces gestes.

Le prévenu prétendait encore que la fillette avait manipulé l’expert qui avait évalué la crédibilité de l’enfant. Il soutenait que la victime avait connu une expérience similaire et qu’elle jouait à des jeux d’adultes pour avoir de l’argent.

Le tribunal n’a pas suivi ses explications et l’a condamné à une peine de 4 ans de prison ferme.

Source : Dhnet.be
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VIOLS – GANG – JUSTICE
Dix ans de prison pour des viols sadiques sur personnes âgées à Liège [Belgique]

L’auteur des faits avait participé à au moins 13 faits lors desquels les auteurs avaient fait usage de violences gratuites et acharnées.

L’un des auteurs de multiples agressions à l’égard de personnes âgées a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel de Liège à une peine de 10 ans de prison.

Il avait participé à au moins 13 faits lors desquels les auteurs avaient fait usage de violences gratuites et acharnées, parfois même qualifiées de sadisme.

Une bande de plusieurs auteurs composée de prévenus de 20 à 28 ans et de mineurs avait commis en janvier et février 2012 des attaques nocturnes très violentes aux domiciles de particuliers. Ces personnes âgées étaient attaquées par des individus cagoulés et armés qui les extirpaient de leur sommeil et les obligeaient à donner leurs biens ou les codes secrets de leurs cartes bancaires. Une dame de 72 ans avait été rouée de coups et avait eu une vertèbre brisée. Une dame de 89 ans avait eu le pouce retourné. Une autre avait été violée à l’aide du manche d’un balai.

D’autres victimes ont été rouées de coups ou menacées d’un couteau sous la gorge ou d’une arme sur la tempe. Le tribunal a utilisé le terme « sadisme » pour qualifier certains de ces faits.

Le principal auteur, impliqué dans 13 faits, a été condamné à 10 ans de prison. Un de ses complices, impliqué dans trois faits, a écopé d’une peine de 50 mois de prison avec sursis pour la moitié. Un troisième auteur a été condamné pour un port d’arme à une peine de 50 heures de travail tandis qu’un quatrième a été acquitté. Plusieurs autres auteurs de ces attaques devraient être jugés prochainement par la juridiction des mineurs d’âge.

Source : Belga

Semaine du 7 au 13 octobre 2013

14 octobre 2013 à 06:23 | Publié dans L'actualité criminologique | Laisser un commentaire
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ACTUPÉDOPHILIE – TÉMOIGNAGE
La lettre ouverte d’un policier aux pédophiles [Belgique]

Peter De Waele, ancien chef de la cellule pédophilie de la Police Judiciaire Fédérale, a écrit un livre.

« Réagissez avant que nous devions nous en mêler. Epargnez à vos victimes potentielles une vie de traumatisme dont vous, et vous seul, serez responsable. (…) Appelez à l’aide, faites-vous aider! Parce que, quand vous nous entendrez sonner à la porte de chez vous à cinq heures du matin, il sera trop tard. » C’est en ces mots, extraits d’une lettre ouverte, que s’adresse Peter De Waele, ancien chef de la cellule pédophilie de la Police Judiciaire Fédérale (PJF) de Bruxelles, aux pédophiles, dans son livre « Chasseur de prédateurs d’enfants » (Editions La Boîte à Pandore) qu’il a présenté mercredi à la presse. Aujourd’hui porte-parole de la police fédérale, Peter De Waele a décidé de raconter le combat et la traque qu’il a mené contre ce fléau.

Il stigmatise la législation actuelle qui permet à 80% des pédophiles condamnés à de la prison d’en sortir à l’issue de leur peine sans être suivis ni contrôlés, pour autant qu’ils aient refusé toute libération conditionnelle et tout suivi psychologique durant leur détention. « Doit-on alors prévenir sa nouvelle compagne et ses enfants de son passé? C’est un exercice d’équilibriste très délicat. Certes, il faut pouvoir leur accorder une seconde chance. Mais entre les dangers que court un enfant et le respect de la vie privée d’un (ex-)pédophile, mon choix est clair », confie-t-il.

« Pourquoi n’investit-on pas un peu plus dans les thérapies des pédophiles en prison ? Manifestement, il n’est pas très populaire de dire cela », poursuit Peter De Waele.

Le porte-parole de la police fédérale constate qu’aujourd’hui, trop d’enfants sont laissés seuls sur internet, sans surveillance, et que nombre d’entre eux comptent souvent plusieurs centaines d’amis virtuels, dont ils ignorent tout, sur les réseaux sociaux. « Ces enfants n’ont pas les outils pour se rendre compte qu’ils sont manipulés. Les parents ont pourtant leur rôle à jouer dans leur éducation. Mais, actuellement, on a l’impression de crier dans le désert », déplore-t-il, précisant qu’en matière de pédophilie, les écrits ne sont pas punissables et que seules les images le sont.

Alors qu’un Néerlandais, qui a poussé des centaines de jeunes filles âgées de 10 à 17 ans, notamment en Belgique, à effectuer des actes à caractère sexuel sur internet, a été arrêté récemment, Peter De Waele se rend bien compte qu' »on ne pourra jamais gagner cette guerre contre les pédophiles présents sur la Toile. Mais pour autant, cela ne doit pas être un alibi pour rester inactif. Le pédophile doit se rendre compte qu’on est là ».

Source : Dhnet.be
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PÉDOPORNOGRAPHIE
Le porno infantile intéresse beaucoup les mineurs [Suisse]

Une étude démontre que jusqu’à 15% des consommateurs de pédopornographie en Suisse sont mineurs. Les cas jugés sont de plus en plus nombreux depuis 10 ans.

La criminologue zurichoise Cornelia Bessler a mené une étude sur un phénomène inquiétant. Les cas de mineurs impliqués dans la consommation de contenu pornographique pédophile, essentiellement via internet, sont de plus en plus nombreux. «Nous estimons qu’entre 3 et 15% des consommateurs de ce type d’images sont mineurs», annonce la chercheuse au dominical «Schweiz Am Sonntag».

Au cours de leurs recherches, les psychiatres et criminologues ont recensé 55 jugements prononcés en 2012 à l’encontre de mineurs de 10 à 18 ans ayant regardé des photos et vidéos mettant en scène des enfants de moins de 16 ans. Nombreux sont aussi ceux qui ont consommé des contenus à caractère zoophile, scatologique ou mettant en scène de la violence extrême. Il y a 10 ans, 14 cas avaient été jugés.

La manière de consommer ces images interdites à aussi évolué. Par le passé, les mineurs les recherchaient surtout par curiosité. A présent, le temps passé sur les portails pédophiles s’est considérablement allongé. «Beaucoup d’entre-eux ne sont probablement pas assez informés des conséquences morales et juridiques. Et pour les cas d’utilisation régulière, un traitement psychiatrique est indispensable», analyse Cornelia Bessler. Il s’agit ici de prévenir au plus tôt l’émergence de possibles prédateurs sexuels. «C’est à l’adolescence que l’identité sexuelle se construit. C’est donc le bon moment pour agir, pendant que cette dernière n’est pas définitivement établie.»

Enfin, l’étude démontre que dans la plupart de cas traités par la justice, les mineurs ne savaient pas qu’ils étaient passibles de poursuites s’ils téléchargeaient ou partageaient de la pornographie interdite.

Source : 20min.ch
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PÉDOPHILIE
L’église polonaise rejette l’indemnisation des victimes d’un prêtre pédophile [Pologne]

L’église polonaise a rejeté jeudi une demande en justice d’indemnisation pour des actes pédophiles commis par un prêtre, la première du genre adressée à cette institution lors d’une procédure à l’amiable devant un tribunal à Koszalin, a-t-on appris auprès de la justice locale.

Un homme de 25 ans, victime dans son enfance de harcèlement sexuel de la part d’un curé, avait demandé un dédommagement financier de 200.000 zlotys (47.500 euros) à la paroisse et au diocèse. Le curé responsable de ces actes a été condamné en 2012 à deux ans de prison ferme.

« La procédure à l’amiable a échoué. Il reste au mandant la possibilité d’engager une procédure civile », a déclaré à l’AFP le porte-parole du tribunal régional de Koszalin (nord de la Pologne).

« L’église ne se sent pas responsable de cette affaire. Un curé agit dans sa paroisse de manière autonome. Il n’y a aucune possibilité légale de faire porter la responsabilité à la paroisse, au diocèse et à l’église », a déclaré à la chaîne de télévision publique TVP Info Mr Krzysztof Wyrwa, représentant la partie ecclésiastique à Koszalin.

Ce cas s’inscrit dans une série noire d’affaires de pédophilie au sein de l’église en Pologne qui secouent cette puissante institution dans un pays où plus de 90% des gens se déclarent catholiques.

La semaine dernière, le secrétaire général de l’épiscopat polonais, Mgr Wojciech Polak, a qualifié la situation de « douloureuse et difficile ». Il a cependant rejeté l’idée d’une indemnisation éventuelle des victimes de pédophile de la part de l’église polonaise.

Source : Belga
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MEURTRE – PÉDOPHILIE
Un prédicateur saoudien condamné à 8 ans de prison pour le viol et le meurtre de sa fille [Proche-Orient]

Un prédicateur saoudien a été condamné à huit ans de prison et 800 coups de fouet pour le viol et le meurtre de sa fille de cinq ans, une affaire qui avait secoué l’opinion publique du royaume, rapporte mardi la presse.

Fayhan Al-Ghamdi a été condamné en outre lundi par un tribunal de première instance à verser à son ex-épouse, la mère de la fillette, une compensation financière d’un million de ryals (près de 200.000 euros), dite « prix du sang » dans la jurisprudence saoudienne fondée sur une stricte interprétation de la charia, la loi islamique.

La petite Lama avait été hospitalisée avec le crâne fracassé, des côtes cassées, des traces de brûlures et un ongle arraché, et avait passé plusieurs mois à l’hôpital avant de succomber à ses blessures en octobre 2012.

La belle-mère de la fillette, qui se trouvait dans la maison lorsque la victime subissait les sévices, a été condamnée à dix mois de prison et 150 coups de fouet.

Des militantes des droits de l’Homme dans le royaume avaient fait campagne pour que M. Al-Ghamdi soit condamné à de lourdes peines, lorsque des informations avaient circulé en janvier selon lesquelles il serait uniquement condamné à verser une compensation financière à la mère et à une peine de prison correspondant à la durée de sa détention préventive.

En Arabie saoudite, qui procède chaque année à des dizaines d’exécutions, le viol et le meurtre sont passibles de la peine capitale, mais un homme ne peut pas être condamné à mort pour le meurtre de son enfant ou de son épouse, qui valent en général entre 5 et 12 ans de prison à leurs auteurs.

Source : AFP
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PÉDOPHILIE – INTERNET – PÉDOPORNOGRAPHIE – VIOL
Un pédophile a abusé de près 300 adolescentes grâce à Internet [Pays-Bas]

Un homme de 48 ans de Cuijk, en province du Brabant du Nord aux Pays-Bas, est poursuivi pour avoir poussé près de 300 filles, de Belgique notamment, âgées de 10 à 17 ans, à effectuer des actes à caractère sexuel sur internet. L’homme en aurait rencontré au moins 11 et abusé d’elles physiquement, a indiqué le quotidien Dagblad van het Noorden.

Les centaines de victimes viennent des Pays-Bas, mais également de Belgique pour une trentaine d’entre elles. L’individu sévissait depuis huit ans et a été interpellé en province du Brabant du Nord.

La police et le parquet n’ont pas précisé si l’homme avait reconnu les faits. Lors d’une perquisition menée à son domicile de Cuijk, environ 26.000 vidéos et 144.000 photos, que le prévenu faisait de ses victimes, ont été retrouvées.

L’homme est soupçonné d’incitation à la débauche et de détournement de filles mineures sur internet.

Source : Belga

Semaine du 24 septembre au 6 octobre 2013

7 octobre 2013 à 07:29 | Publié dans L'actualité criminologique | Laisser un commentaire
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ACTUERREUR JUDICIAIRE – PÉDOPHILIE
Abusées il y a 25 ans, elles doivent rembourser le pédophile [France]

Dédommagées par leur agresseur, deux victimes doivent en rembourser une partie à cause d’une erreur de procédures judiciaires.

Elles avaient onze ans lorsqu’elles ont été victimes de violences sexuelles. Vingt-cinq ans plus tard après la condamnation de leur agresseur, ces deux sœurs jumelles doivent rembourser la fille unique du pédophile, aujourd’hui décédé.

L’histoire relatée dans nos colonnes il y a moins de dix ans donnait le tournis : deux fillettes, des sœurs jumelles, gardées chez une nourrice dans le Tournugeois sont abusées par le mari de la femme de confiance. Une honte chevillée dans un corps d’adolescentes en souffrance provoque un long silence de culpabilité.

Il aura fallu plus de dix ans pour que la chape de plomb se fissure et avec des parents aimants, bouleversés par la tragédie subie par leurs filles, les deux jeunes femmes libèrent leur parole et portent plainte. Une autre fillette devenue adulte, étrangère aux deux premières victimes, se rangera aussi du côté des deux autres victimes. C’est un scandale pour l’homme accusé, Roger D., un Tournusien, ancien Déporté portant la bonne parole de l’Histoire dans les établissements scolaires de Saône-et-Loire.

Un scandale personnel pour cet homme public mais à peine mis en lumière face aux profils de ces deux mineures de l’époque, protégées par la loi et contraintes à une autre forme de silence.

La moitié des dommages et intérêts à rembourser
Condamné à quatre ans de prison dont deux ans avec sursis, le vieil homme ne fera pas de prison. Une première déception pour les victimes. Mais la triple peine se poursuit avec l’incroyable péripétie judiciaire. C’est le propre avocat des victimes qui commettra la première erreur.

Après le jugement à Chalon en 2007, un appel de la décision est réalisé à la cour d’appel de Dijon. Mais l’avocat des victimes n’effectue pas les démarches nécessaires pour cette nouvelle procédure. En 2008 lors du deuxième jugement, il réclame des dommages et intérêts plus importants (10 000 et 15 000 euros). Ce qu’il obtient. Mais en réalité, la cour d’appel n’aurait pas dû indemniser les deux sœurs car dans les faits, aucun papier ne prouve que l’appel a été demandé en bonne et due forme…

La procédure n’étant pas la bonne, elle n’aurait pas dû être validée non plus par les juges. C’est donc la cour de Cassation, saisie par la fille de l’agresseur sexuel, entre-temps décédé, qui exige que les victimes remboursent une partie de l’argent (6 200 et 8 100 euros). La justice n’a pas réparé son erreur, l’assurance civile de l’avocat a été engagée mais avec tous les frais inhérents aux nouvelles démarches de justice, la balance est déficitaire pour les deux victimes, accablées.

Source : Lejsl.com
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PÉDOPHILIE – JUSTICE
Un pédophile violeur remis en liberté à Toulon : colère des policiers [France]

C’est l’affaire qui jette de l’huile sur le feu pour le syndicat de policiers Synergie, déjà très remonté contre la prochaine réforme pénale de Christiane Taubira. La remise en liberté, à Toulon (Var), d’un marin de 27 ans suspecté d’avoir violé sa nièce mineure et de détenir des images pédo-pornographiques illustre pour le syndicat «une vraie rupture entre le travail policier et les suites judiciaires».

Sous le titre «rejet du tout carcéral : la réforme Taubira anticipée ?», le syndicat a rendu publique, en masquant les noms, une «ordonnance de refus de placement en détention provisoire et placement sous contrôle judiciaire» d’un homme soupçonné de viol, ordonnance prise par un juge des libertés et de la détention (JLD) de Toulon.

D’après le site internet du quotidien régional Nice-Matin, l’affaire concerne un marin d’Etat en poste à la base militaire de Toulon. Le fonctionnaire aurait abusé de na nièce aujourd’hui âgée de 16 ans entre juillet 2009 et août 2012. Il a été mis en examen mardi pour «viol sur mineur de 15 ans», «agression sexuelle sur un mineur de 15 ans par personne ayant autorité», «corruption de mineur de 15 ans» et «détention de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique».

Mais ce n’est pas le juge d’instruction qui décide de l’éventuelle incarcération de la personne qu’il met en examen. C’est un autre magistrat, le Juge des libertés et de la détention (JLD), qui se prononce ensuite. Et celui de Toulon a estimé, au grand dam du syndicat Synergie, qu’un contrôle judiciaire suffisait, avec des obligations, notamment de se présenter au commissariat de Toulon une fois par semaine.

Le suspect n’a pas «menti»
Le JLD argue que le suspect s’est «expliqué sur l’ensemble des faits qui lui sont reprochés», n’a pas «menti», que rien «ne permet à ce stade» de supposer qu’il y a eu d’autres victimes. Il présente en outre, fait valoir le JLD, «de sérieuses garanties de représentation», n’a «jamais été condamné» et «reconnaît les faits (…) sans chercher à minimiser (leur) gravité». Et, indique Nice-Matin, sa victime «habite dans une autre région de France» et ne risque donc pas de croiser le suspect.

Source : Leparisien.fr
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DUTROUX – JUSTICE
Marc Dutroux obtient le droit de cuisiner ses propres plats [Belgique]

Marc Dutroux vient d’obtenir un nouveau traitement de faveur de la direction de la prison de Nivelles: il peut désormais cuisiner lui-même sa viande. C’est que le condamné se méfiait des plats préparés et les jugeait mauvais…

Et un caprice de plus! Cette fois, le condamné le plus détesté du pays, a obtenu l’accord de la direction de la prison pour cuisiner lui-même ses viandes. L’information nous est confirmée de source interne. Les autres détenus de la prison de Nivelles sont en colère. Ils protestent contre ce traitement de faveur. Une dérogation accordée à Marc Dutroux suite à ses nombreuses plaintes.

Le meurtrier pédophile le plus tristement connu de Belgique ne supportait plus de manger des viandes mal cuites à son goût. Il se plaignait également des manipulations éventuelles de ces viandes de façon mal intentionnée à son égard.

Les patates, non, les frites, oui
Du coup, la direction a cédé. Marc Dutroux peut désormais cuire lui-même ses steaks et autres, en cellule. La viande doit donc lui être servie crue par les membres du personnel de la prison de Nivelles. Capricieux toujours, Marc Dutroux exige un régime sans pommes de terre. Il réclame en revanche des frites et des croquettes!

Désormais soucieux de son apparence, Marc Dutroux prend soin de ne plus laisser pousser sa barbe et réclame la visite régulière du coiffeur.

Et comme il n’est pas question que les autres détenus, qui travaillent en prison, entrent en contact avec lui, par souci de sécurité, c’est un coiffeur extérieur qui doit se déplacer pour Marc Dutroux. Il a donc pu bénéficier de ses services ce lundi.

Un article de Nawal Bensalem.
Source : Sudpresse.be
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PORNOGRAPHIE – VENGEANCE – LÉGISLATION
La Californie interdit la diffusion sur internet du « porno vengeur » [États-Unis]

Publier par vengeance sur internet des photos nues ou des films coquins réalisés avec son ex-partenaire sera désormais passible de six mois de prison en Californie, selon une loi promulguée dans l’État pour lutter contre le phénomène du « porno vengeur ».

Les médias américains se sont fait l’écho récemment d’une nouvelle pratique, rendue possible par l’explosion des médias sociaux, consistant à se venger d’un(e) ex-partenaire en diffusant sur internet des photos et des films le ou la représentant nu(e). Les personnes s’adonnant à cette pratique en « distribuant illégalement des images intimes avec la volonté de harceler ou gêner » sera passible d’une peine de prison et d’une amende pouvant aller jusqu’à 1.000 dollars.

La loi, promulguée par le gouverneur de Californie Jerry Brown, complète les lois qui punissaient la diffusion de photos intimes prises à l’insu des intéressés. Le nouveau texte inclut dans la loi les photos et films réalisés d’un commun accord « dans des circonstances où les parties tiennent pour acquis que les images resteront privées ».

« Jusqu’à maintenant, les forces de l’ordre n’avaient pas d’outil (législatif) pour protéger les victimes », souligne le sénateur républicain Anthony Cannella, promoteur de la loi, pour qui « trop de gens ont vu leur vie basculer à cause des actions d’une personne en qui ils avaient confiance ». « Le porno vengeur commence souvent quand une relation s’achève », ajoute-t-il, soulignant qu’il existe même des sites internet « spécialisés dans la diffusion de ce genre de matériel, et qui réclament des sommes d’argent excessives pour retirer (de l’internet) les photos illicites ».

Source : BELGA
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JUSTICE – VIOL
Un violeur récidiviste jugé pour la troisième fois pour viol [France]

Les erreurs de procédure se sont accumulées dans cette affaire de viol. Au grand dam de ses victimes, Jorge Montes va de nouveau être jugé car le jugement en appel a été cassé. Dès 2008, et en détention provisoire pour ces faits, il avait été libéré en raison d’une bévue d’un greffier.

Du début jusqu’à la fin, les erreurs de procédure auront fait capoter le parcours judiciaire habituel de cette affaire de viol, un dossier en soi banal mais devenu stupéfiant en raison justement des différentes bévues.

Jorge Montes, un Français d’origine uruguayenne âgé aujourd’hui de 53 ans et anciennement professeur de tango, est de nouveau jugé à compter de ce vendredi devant la Cour d’assises de Bobigny. Un passage devant les jurés qui sera le troisième.

Première condamnation en 2010
Car après un première condamnation en 2010 par les assises du Val-de-Marne à 15 ans de réclusion criminelle, puis une deuxième en appel à 16 ans de prison à Paris en 2012, le jugement avait finalement été cassé. Le 28 novembre 2012, la haute juridiction avait, en effet, considéré qu’au cours du deuxième procès, les droits de la défense avaient été bafoués. Les jurés avaient eu à se prononcer sur une circonstance aggravante, la présence d’une arme, qui ne figurait pas formellement dans l’acte d’accusation. Un erreur technique qui contraint donc les juges à ouvrir de nouveau le dossier. Dans cette affaire, les victimes n’auront donc pas été épargnées, car pour la troisième fois, elles vont devoir affronter leur agresseur, qui en appel avait d’ailleurs contesté les accusations.

«Terriblement étonné» par sa libération
Mais dès 2008, Jorge Montes avait fait parler de lui, au grand dam déjà de ses victimes. Alors qu’il était derrière les barreaux en détention provisoire pour cette affaire et qu’il avait déjà été condamné pour agressions sexuelles, une bourde incroyable lui avait permis de recouvrer la liberté. Lui-même en était resté stupéfait.

Devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris, une erreur de plume s’était produite. Un greffier avait saisi le mot «infirmé» au lieu du mot «confirmé», mettant fin immédiatement à son maintien en détention provisoire. À sa sortie de Fresnes, Jorge Montes, souriant et en cravate, s’est lui-même dit à BFM TV «terriblement étonné» de se retrouver ainsi dehors. Libre.

Indignation de Nicolas Sarkozy
L’affaire n’en était pas restée là. De Pékin où il se trouvait à ce moment-là, Nicolas Sarkozy, alors président de la République avait exprimé son courroux. «C’est une décision invraisemblable», avait-il déclaré. «Je n’ai pas l’intention qu’on laisse libérer un violeur récidiviste simplement parce que quelqu’un a fait une erreur matérielle», avait-il poursuivi en réclamant que l’on prenne une décision sur-le-champ pour remettre derrière les barreaux Jorge Montes. Quinze jours plus tard, ce dernier avait été interpellé à Paris pour d’autres faits et réincarcéré. Son avocat à l’époque, Me Patrick Maisonneuve, avait estimé que son client avait été de nouveau placé en détention grâce à un stratagème de la justice qui avait, selon lui, «cédé à une demande insistante du pouvoir politique».

Ce nouveau procès devrait durer une semaine.

Source : Lefigaro.fr
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Crédit photo – © « Judges Gavel » – Salvatore Vuono – http://www.freedigitalphotos.net

Semaine du 23 au 29 septembre 2013

30 septembre 2013 à 06:10 | Publié dans L'actualité criminologique | Laisser un commentaire
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ACTUDÉLINQUANCE – JUSTICE
« Mets-lui la pression, au baveux ! » : quand les caïds terrorisent leurs avocats [France]

Ils n’aiment guère s’étendre sur le sujet avec qui n’est pas du métier. Mais, entre eux, ils l’évoquent souvent. Menaces verbales, intimidations physiques, pressions, agressions plus ou moins graves, nombreux sont les avocats pénalistes à avoir vécu, au fil de leur carrière, des moments difficiles dans leurs relations avec les voyous qu’ils défendent.

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Le procès des six hommes accusés d’avoir tenté d’assassiner Karim Achoui, et ce qu’il révèle du climat inquiétant que ses clients faisaient régner sur son cabinet, délie un peu les langues, même si les avocats ne veulent surtout pas qu’on les identifie à leur ancien confrère – il a été radié du barreau – et à l’exercice dévoyé qu’il faisait de son métier.

Tous l’admettent, les situations de violence se sont accrues depuis quelques années. « Il y a un vrai changement dans la relation entre avocat et client. Elle suit l’évolution de la société, confie Me Jean-Yves Liénard, qui a bâti sa réputation de pénaliste en défendant bon nombre de figures du grand banditisme. Nous travaillons avec une couche de la société où la violence a explosé. Il suffit de regarder le nombre de morts dans les règlements de comptes entre bandes. »

Pour les petits caïds de cités, souvent très jeunes, qui veillent sur leur part de marché dans le trafic de stupéfiants, « seul compte le rapport de force. Ce rapport se prolonge désormais avec l’avocat, comme avec le médecin ou le prof », poursuit Me Liénard, qui ajoute : « Les anciens voyous avaient une culture de la défense. Aujourd’hui, il y a une culture du résultat. Il y a moins de confiance. Si le résultat n’est pas bon, on est perçu comme un traître. »

Les flots d’argent générés par le trafic de drogue renforcent ce sentiment de puissance. « Ils vivent avec l’idée que l’argent peut tout acheter, y compris la décision de justice, et ils sont prêts à proposer des sommes pharaoniques, explique Me Liénard. Donc, si la décision ne leur est pas favorable, c’est qu’on ne l’a pas voulu, ou qu’on n’en a pas fait assez. »

« LÀ, MAÎTRE, IL VA FALLOIR FAIRE UN EFFORT, SINON ÇA POURRAIT MAL SE PASSER »
Qu’ils s’appellent Eric Dupond-Moretti, Jean-Yves Liénard, Pierre Haïk ou Thierry Herzog, ou qu’ils soient moins connus, ces avocats savent l’inconfort de la petite phrase lancée après l’échec d’une demande de mise en liberté ou un verdict de condamnation – « Là, Maître, il va falloir faire un effort, sinon ça pourrait mal se passer. »

Les pressions sont multiformes. Le parent d’un détenu qui guette l’avocat à la sortie d’une audience ou d’un restaurant pour lui intimer l’ordre d’aller le voir plus souvent en prison. La série de textos reçus par le conseil d’un jeune homme incarcéré pour une série de vols avec violence, qui lui reproche la durée de sa détention provisoire : « Quand je sors, je vais vous fumer. » Une balle de calibre 9 mm déposée sur le capot de la voiture. Les « amis » menaçants d’un mis en examen ou d’un condamné qui débarquent à trois dans le cabinet, terrorisent la secrétaire et menacent de tout casser si l’avocat ne les reçoit pas dans l’heure.

Parfois, l’exigence est précise : « Maintenant, il va falloir rendre l’argent, Maître. » Certains, parmi les pénalistes les plus chevronnés, avouent l’avoir fait. « C’est lâche, mais on n’a toujours pas le choix. On n’est pas des héros. »

Le plus souvent, les avocats se contentent de parler des menaces dont ils font l’objet au bâtonnier, qui informe discrètement le procureur de la République. Parfois dans l’urgence. Me Frédéric Landon, qui fut bâtonnier de Versailles, se souvient ainsi d’un de ses confrères qui avait reçu des menaces de mort très précises d’un de ses clients. Il a saisi le procureur qui a à son tour transmis l’information à son homologue de Bastia. Une filature a été organisée, et le client mécontent a été interpellé à l’aéroport alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol pour Paris, armé.

Depuis le début du mois de septembre, Erick Campana, bâtonnier de Marseille, a ainsi alerté à trois reprises le procureur de la République pour des agressions à l’encontre d’avocats, et plus particulièrement d’avocates. Lui-même a été récemment confronté à une situation de violence dans un parloir du centre pénitentiaire de Luynes, à Aix-en-Provence. Alors qu’il s’entretenait avec un client poursuivi dans une affaire de stupéfiants, un autre détenu a poussé la porte. « Il m’a menacé en me disant : ‘Vous avez intérêt à plaider ça et ça.' »

Après l’assassinat, en octobre 2012 de Me Antoine Sollacaro, du barreau d’Ajaccio, celui de Me Raymonde Talbot, égorgée dans son cabinet à Marseille, en novembre 2012, et face à l’augmentation des pressions qu’ils subissent, Me Campana encourage ses confrères à porter plainte. « Il est hors de question que les avocats se laissent maltraiter par des clients », dit-il.

« TOUT TIENT À LA DISTANCE QUE L’AVOCAT SAIT ÉTABLIR AVEC SON CLIENT »
La plupart, pourtant, renoncent à toute procédure. Comme cette jeune femme du barreau de Paris, entraînée dans un bois et violée par des clients mécontents. Après avoir beaucoup réfléchi et consulté quelques confrères, elle a choisi de ne pas alerter la police et la justice pour continuer à faire son métier.

Comme Jean-Yves Liénard, qui a vu pénétrer une nuit dans sa chambre à coucher quatre hommes cagoulés, équipés de kalachnikovs, poussant devant lui ses enfants terrorisés, plaçant le canon de leur arme sur la tempe de son épouse et le menaçant de lui couper les doigts avec un sécateur s’il ne donnait pas tout de suite de l’argent et des bijoux. « Porter plainte ? Ce serait aggraver notre cas, dit-il. Ça veut dire ouvrir son carnet de clientèle à des policiers qui vont lancer l’opération « Tempête du désert » contre tous les voyous qu’on a défendus, mener des perquisitions chez eux, tomber sur des sachets de came, des armes ou des voitures volées et emmener tout ce beau monde en prison sur la base d’une plainte de leur avocat. Alors là, bonne chance pour la suite ! »

Quelques jours plus tard, Me Liénard enfilait sa robe pour assurer, avec d’autres confrères, la défense d’une équipe de « saucissonneurs ». Il se souvient d’avoir vécu « un étrange moment » quand il a entendu le couple raconter son agression.

Les avocats se mettent souvent eux-mêmes en danger lorsqu’ils promettent des résultats. Soit parce qu’ils ont besoin de convaincre le client de les choisir, soit parce qu’ils veulent simplement le réconforter. « Quand un médecin annonce à son patient qu’il a un cancer, il ne lui dit pas qu’il va mourir dans les trois mois. Un avocat éprouve aussi le besoin de rassurer son client, de lui laisser un espoir. La difficulté, c’est d’apprendre à gérer la relation avec des personnalités fragiles, parfois psychopathes », observe Me Landon. « Tout tient à la distance que l’avocat sait établir avec son client », confirme un pénaliste qui défend depuis vingt-cinq ans des membres du milieu marseillais.

VALISE PLEINE DE BILLETS
Il faut aussi apprendre à dire non. Me Henri Leclerc se souvient de la visite d’un confrère qui dépose devant lui une valise pleine de billets. Celui qui la lui avait confiée en guise de paiement d’honoraires venait d’être incarcéré. « Fais le sortir de prison, elle est à toi. » Me Leclerc s’enquiert de l’identité du client. « Je lui ai laissé et la valise et le client », dit-il.

« Il y a quelques noms pour lesquels je ne suis plus disponible », confie Eric Dupond-Moretti. Et puis, raconte l’un de ses confrères : « Il y a un moment où vous en avez marre de lire des procès-verbaux d’écoutes téléphoniques dans lesquels celui que vous défendez répète chaque jour à ses copains ou à ses cousins : « Mets-lui la pression au baveux ! » Surtout quand la conversation est diffusée à l’audience, et que vous n’avez plus qu’à rentrer la tête dans les épaules pour ne pas voir le sourire du juge. »

Source : Lemonde.fr
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FACEBOOK
Dois-je laisser mes enfants sur Facebook ? [France]

Vos enfants veulent créer leur profil sur Facebook ? Voici cinq questions-réponses pour que vos ados et pré-ados utilisent les réseaux sociaux en toute tranquillité ou presque…

1. Dois-je lui refuser de s’inscrire sur Facebook ?
Non. Dès son entrée au collège, votre ado a besoin de s’insérer à son nouveau groupe d’amis et cela passe bien souvent par Facebook. Soyez réaliste, si vous lui interdisez son inscription, il la fera en cachette et vous ne pourrez pas le mettre en garde contre les risques des réseaux sociaux.

2. Dois-je me mettre aussi sur Facebook et être son ami(e) ?
Oui et non. Être sur Facebook est pour vous une façon d’appréhender les usages et les risques liés à ce réseau social. Vous pourrez aussi mieux régler le paramétrage de sécurité et de confidentialité de son compte et du vôtre. Votre profil créé, demandez votre ado en ami. En vous connectant à votre profil, vous pourrez suivre ses publications sur le réseau et vérifier qu’il en fait bon usage. En discuter avec lui… Mais attention, dès que votre enfant maîtrisera les paramètres de confidentialité, il pourra aussi vous exclure de son cercle de diffusion. Pas de naïveté.

3. Facebook est-il un danger pour les ados ?
Oui, potentiellement. Les risques de Facebook pour les ados sont doubles. Le premier danger est causé par les ados eux-mêmes : insultes, harcèlement, moqueries… les collégiens n’échangent pas que des  » lolcats « . Si votre fille ou garçon est fragile, timide ou introverti, Facebook n’est peut-être pas fait pour lui.

Le deuxième risque est lié aux traces laissées sur le réseau. En effet, tout ce qui est publié sur un compte Facebook laisse une trace sur la toile. Il suffit de taper votre nom dans un moteur de recherche pour le vérifier. Une photo trop dénudée, une image  » trash  » de fin de soirée, une publication malveillante, gros mots, vulgarités, syntaxe SMS… seront potentiellement accessibles dans 5, 10 ou 20 ans. Une visite sur le site du projet 2025 Exmachina devrait convaincre votre ado qu’on ne fait pas tout et n’importe quoi sur Internet.

4. Dois-je contrôler le temps qu’il passe sur Facebook ?
Oui mais comment ? Smartphones, tablettes, ordinateurs, vous allez devoir négocier avec votre ado pour qu’il déconnecte ! En tant que parents vous devrez aussi vous raisonner. En 6e ou 5e, est-il indispensable que votre enfant possède déjà un smartphone ? Peut-être pas. Après les cours, votre petit collégien se retrouve seul à la maison jusqu’à votre retour. Pour sécuriser ses activités sur le web, pensez à lui créer un profil  » enfant  » avec le contrôle parental personnalisé. A votre retour, il vous suffira d’autoriser l’accès à Facebook pour une durée limitée. Arrivé en 4e, les choses se gâtent et il ne faut plus les prendre pour des bébés. Le smartphone en poche, ils surfent et échangent des SMS et MMS en permanence… même en travaillant. Négociez avec eux l’heure à partir de laquelle il devra lâcher les armes. A l’heure des repas, pendant les devoirs, au moment du coucher… courage, ne baissez pas les bras !

5. Existe-t-il des signes de dépendance à Facebook ?
Oui. Si votre enfant montre des signes d’anxiété dès qu’il n’est plus connecté, il souffre très probablement d’addiction. Si ses résultats scolaires sont en chute libre, s’il semble déconnecté de la réalité, nerveux et irritable et qu’il s’isole de longues heures, là aussi vous pouvez craindre la dépendance. Pour les ados d’un naturel anxieux ou introverti, les réseaux sociaux peuvent les aider à surmonter leur handicap. A vous de veiller à ce que cette attirance ne se transforme pas en cyber-dépendance.

Source : Cotemaison.fr par Louise Laville
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PÉDOPHILIE
« J’ai décidé de me faire castrer chimiquement » [Suisse]

Christoph E. a décidé il y a un peu plus de trois ans de se faire castrer chimiquement. Pédophile, ce Bâlois de 46 ans explique son choix et les conséquences qui en ont découlé. Témoignage.

Christoph E. veut témoigner de son parcours alors que la Suisse reste sous le choc du drame d’Adeline. Ce Bâlois de 46 ans, condamné pour attentat à la pudeur, a décidé voici un peu plus de trois ans et demi de se faire castrer chimiquement.

«Depuis, je ne ressens plus d’excitation quand des jeunes s’assoient à côté de moi», explique-t-il dans le Basler Zeitung. Il doit prendre un médicament, le Lucrin, qui annihile ses pulsions.

La volonté d’en sortir
Même ses voisins, qui ont deux enfants, ont remarqué son changement. «Ils me trouvent moins nerveux.» Associé à une thérapie durant six ans, son traitement lui a permis de reprendre sa vie en main et de trouver un emploi: Christoph E. travaille dans les soins aux personnes âgées, à la plus grande satisfaction de son employeur.

Il précise bien qu’il n’a jamais violé qui que ce soit. Avec sa dernière peine prononcée pour s’être exhibé nu sur internet et avoir poussé des adolescents à se masturber, il a passé 15 mois en prison et c’est à ce moment qu’il a opté pour la castration chimique. Il s’est également tenu éloigné de toute tentation sur internet

Il ne s’est jamais montré violent
Christoph E. a réussi à maîtriser ses pulsions, notamment en acceptant son homosexualité. Il n’en veut pas à la société dont il comprend la volonté d’envoyer les pédophiles derrière les barreaux. «Mais il ne faut pas mettre tout le monde à la même enseigne», ajoute-t-il en rappelant que dans son cas, il ne s’est jamais montré violent. Et qu’il n’en a jamais eu l’envie.

Grâce aux injections de Lucrin, il a renoué avec une vie sociale et le sexe n’est plus une obsession. Toutefois, il doit encore convaincre la justice bâloise qui veut le forcer à suivre une «thérapie stationnaire» sans limite de temps. S’il devait être interné, Christoph E. estime les coûts à 1300 francs par jour. Et tous les progrès qu’il a accomplis jusqu’à présent seraient réduits à néant. «Je devrais tout recommencer à zéro. Et je n’en ai plus la force».

Le Bâlois a accepté que le réalisateur Alain Godet l’interroge dans le cadre d’un documentaire. Le projet a toutefois du plomb dans l’aile car le mandataire, la télévision suisse, a préféré s’en retirer.

Source : Tdh.ch et NewNet
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VIOL – JUSTICE
USA : une victime de viol se bat pour que le coupable ne puisse pas voir leur enfant [États-Unis]

Dans 31 États américains, la loi n’empêche pas un violeur de réclamer ses droits de paternité sur l’enfant conçu lors de son crime.

La justice du Massachussetts pourrait contraindre une femme à partager la garde de l’enfant avec l’homme qui l’a violée. L’affaire, que raconte le magazine Vice, paraît irréaliste. Elle remonte à 2009, quand Jamie Melendez, 20 ans, viole une fille de 14 ans alors qu’elle se trouve toute seule chez elle. Un enfant naît de ce crime. En 2011, Melendez est reconnu coupable de viol et condamné à une peine de 16 ans de liberté conditionnelle. Cette peine implique que le coupable engage une procédure devant le tribunal de la famille et se plie aux ordonnances de ce dernier jusqu’à ce que l’enfant atteigne l’âge adulte.

La décision, qui reconnaît donc la paternité du violeur, lui confère certains droits, comme celui de visite. Et Melendez, qui n’avait au début pas prêté attention à son enfant, a commencé à s’y interesser quand la justice lui a réclamé une pension alimentaire de 110 dollars par semaine. Depuis, il veut en contrepartie obtenir un droit de visite.

Or dans 31 États américains – dont le Massachussetts – rien dans la loi n’empêche un violeur de demander le droit de garde de l’enfant né des suites de son crime. La victime, surnommé H. T., se bat donc pour mettre fin à cette relation légale qui la lie à son bourreau, depuis que ce dernier a demandé à voir l’enfant il y a plus d’un an. «Ma cliente a très peur de devoir envoyer sa fille chez cet homme qu’elle ne connaît pas», expliquait à cette époque sur ABC News l’avocate de la jeune femme, Wendy Murphy. «Elle ne veut rien avoir à faire avec ce type. Elle ne veut pas d’une relation de 16 ans avec lui. Il peut réclamer des droits de visites, il peut potentiellement être impliqué dans l’éducation de l’enfant, avoir accès à celui-ci, savoir où elles vivent», ajoutait alors l’avocate.

«Un problème social qui n’a jamais eu l’attention qu’il mérite»

Un an après, rien n’a changé, si bien que H. T. , estimant ses droits constitutionnels violés, a décidé de porter plainte le mois dernier devant la cour fédérale du Massachusetts. De quoi mettre dans l’embarras le procureur général Martha Coakley actuellement en plein compagne pour devenir gouverneur de l’Etat, selon Vice. Le magazine explique que le tribunal tente donc de se débarrasser de l’affaire, arguant qu’il ne devrait pas interferer dans les procédures en cours au niveau local.

Même si l’on comprend que la jeune femme pourra facilement interdire au violeur d’obtenir la garde de l’enfant, il pourrait, jusqu’à ce que ce dernier soit adulte, faire pression sur H. T. pendant des années pour tenter de le voir. Interrogée par le magazine, l’avocate Wendy Murphy estime que cette affaire possède une résonnance particulière: celle du regard que les Etats-Unis portent sur le viol, un «problème social qui n’a jamais eu l’attention qu’il mérite», selon elle. Les chiffres du département de justice indiquent qu’une agression sexuelle a lieu toutes les deux minutes dans le pays et que 60% des violences sexuelles et des viols ne sont pas rapportés à la police. Chaque année, près de 32.000 femmes violées tombent enceintes.

L’histoire de H. T. est loin d’être un cas isolé. L’an dernier, le candidat républicain au Sénat pour le Missouri, Todd Akin, avait provoqué un tollé avec cette déclaration: «il est extrêmement rare qu’une femme tombe enceinte après une agression sexuelle. Si c’est un ‘viol légitime’, le corps féminin a des moyens d’empêcher la fécondation». A cette époque, une certaine Shauna Prewitt était sortie de l’ombre pour raconter son histoire, similaire à celle de H. T.: «Quand aucune loi n’interdit à un violeur d’exercer ces droits, une femme peut se sentir obligé de brader ses propres droits à un procès criminel en échange de l’abandon de l’accès que peut avoir le violeur à son enfant», avait-elle alors affirmé sur la chaîne CNN.

Aujourd’hui, elle explique au Figaro qu’une loi fédérale parrainée par la représentante démocrate au Congrès Debbie Wasserman Schultz est dans les cartons: le «Rape Survivor Child Custody Act» viserait ainsi à encourager les 31 Etats concernés à agir en faveur des victimes de viol.

Source : Lefigaro.fr
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RÉSEAUX SOCIAUX – ADOLESCENTS
Comme Facebook, Linkedin veut être l’ami des collégiens [France]

Le réseau professionnel Linkedin a baissé à 13 ans en France l’âge minimum requis pour ouvrir un compte.

Linkedin a décidé d’étendre son champ d’action aux teenagers, dans le cadre d’une stratégie qui pourrait s’avérer payante, selon les analystes. Le réseau, qui cible habituellement les professionnels, a réduit l’âge minimum d’inscription de ses membres de 18 ans ou plus à 13 ans en France. En révisant sa politique, le site espère que tous ceux qui ne sont pas assez âgés pour conduire une voiture se connecteront avec les universités, les anciens élèves et les professionnels pour pouvoir démarrer leur carrière. «Les élèves sont intelligents et ambitieux et ils pensent déjà à leur avenir quand ils entrent au lycée où lorsqu’ils veulent aller à l’université », a déclaré Eric Heath, directeur juridique de LinkedIn en charge de la politique sur la vie privée au niveau mondial, dans un billet de blog annonçant les modifications qui sont entrées en vigueur le 12 septembre dernier. « Ils savent ce qu’ils veulent étudier, où ils veulent vivre et où ils souhaitent travailler», a-t-il ajouté. Mais si cela peut se vérifier pour quelques-uns, le fait que des adolescents utilisent Linkedin comme une aide dans leur parcours reste encore à vérifier.

Pour certains élèves, le réseau pourrait constituer un précieux service. L’un des éléments essentiels liés à la politique sur l’âge minimum légal est la création des pages Université qui permettent aux universités et établissements de l’enseignement supérieur de communiquer sur le site, de répondre aux questions et d’entrer en relation avec les membres du réseau. Pour les élèves du secondaire férus de technologie qui savent que les écoles sont capables de les voir en ligne, l’abaissement des conditions d’âge est une excellente idée », a déclaré Charlene Li, analyste chez Altimeter Group. « Mais pour les plus jeunes, qui sont âgés de 13, 14 ou 15 ans, l’université ne fait pas encore partie de leurs préoccupations et Linkedin n’est pas vraiment un endroit naturel pour eux », considère-t-elle, en ajoutant que les adolescents se réunissent plutôt sur des sites comme Facebook, Instagram ou Snapchat.

Une stratégie payante mais pas dans l’immédiat
En répondant à une population plus jeune, Linkedin ne devrait pas risquer de diluer sa marque car le site est toujours focalisé sur les carrières, estiment les analystes. Son principal enjeu est d’attirer plus d’utilisateurs, et en ouvrant ses portes à un public plus jeune, cela pourrait lui permettre d’y parvenir, mais cela n’arrivera pas du jour au lendemain, pressent pour sa part Brian Blau, analyste chez Gartner.

Le réseau est devenu public en 2011 et il est sous pression pour tenter d’accroître sa base d’utilisateurs. Il revendique 238 millions de membres actifs alors que Facebook en réunit plus d’un milliard. Les pages Université du site et les modifications sur la politique d’âge constituent une opportunité pour sa croissance, a indiqué Crystal Braswell, l’une de ses porte-paroles. La plate-forme compte déjà 30 millions d’étudiants et des diplômés récents d’universités parmi ses membres, et ils constituent la plus forte croissance démographique, a précisé Crystal Braswell. Avec près de 1 000 pages Université, seule une petite part des établissements mondiaux sont présents sur le portail mais environ 200 sont ajoutées chaque semaine.

Le réseau professionnel espère que les enseignants, les parents, les conseillers et amis de la famille guideront les élèves dans le processus de création d’un compte. Les pages Université et l’abaissement de l’âge ne devraient pas conduire à des gains importants dans l’immédiat mais le site pourra en bénéficier à l’avenir, prévoit l’analyste d’Altimeter Group, Charlene LI. Selon elle, dans un an ou deux, certains lycées pourraient même imposer aux élèves de s’y inscrire.

Pour l’analyste du Gartner, Linkedin devra veiller à ne pas ajouter plus de stress dans le cadre d’un processus qui est très commercialisée dans certains pays, et compliqué par des guides et des classements. Il considère que les étudiants n’ont pas besoin d’être soumis à plus de pression mais que le fait de pouvoir s’appuyer sur une autre ressource pourrait être une bonne chose.

Source : Lemondeinformatique.fr – Un article de Véronique Arène

Semaine du 15 au 22 septembre 2013

23 septembre 2013 à 07:10 | Publié dans L'actualité criminologique | Laisser un commentaire
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ACTUJUSTICE – PRISON
Surpopulation carcérale : 270 détenus reçoivent une allocation pour rester chez eux [Belgique]

Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour diminuer les problèmes de surpopulation dans nos prisons! Le SPF Justice en Belgique ne le crie pas sur tous les toits, mais pour inciter les détenus à accepter une surveillance électronique à la maison, on octroie une allocation aux plus démunis d’entre eux.

Cette allocation « entretien détenu » s’élève à 14 euros par jour ou 21 euros, selon que le détenu est cohabitant ou isolé. Elle est censée couvrir les frais de logement, de chauffage, d’électricité,… dont tout détenu « classique » bénéficie gratuitement lorsqu’il est réellement enfermé en prison.

A ce jour, 1600 détenus purgent leur peine de prison chez eux, sous surveillance électronique. Parmi eux, 270 touchent cette allocation. « Grâce à cette indemnité, la sélection des détenus ne se fait pas sur base de leurs moyens financiers, explique le directeur du Centre national de surveillance électronique, Pedro Ferreira-Marum. Les riches dehors, les pauvres en prison: on ne veut pas de cela en Belgique! »

Les détenus sans source de revenu sont donc payés par l’Etat pour rester à la maison.

Source : Sudpresse.be
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MEURTRE – JUSTICE
Les 3 tueurs d’un père de famille libérés après… 6 mois de prison [Belgique]

Voilà près de 6 mois que Johnny Willems a été tué lors d’une agression sauvage à Lessines (Belgique). Après quelques mois d’emprisonnement seulement, ses agresseurs, trois jeunes, ont déjà été relâchés. Une situation insupportable pour les proches de Johnny qui n’en reviennent pas.

Durant la nuit du 2 au 3 mars 2013, Johnny Willems, un père de famille de 33 ans, a été victime d’une agression devant un night-shop de la Grand-rue à Lessines. Il décédera les jours qui suivent d’un traumatisme cérébral majeur. La police a fait son travail et mis la main sur les auteurs de passage à tabac mortel. Trois jeunes de 20 et 23 ans avaient été vite placés sous mandat d’arrêt avant de passer devant le tribunal. Et le 8 août dernier, c’était au tour de la justice de faire son travail.

C’est là que ça coince… Après avoir effectué une peine d’à peine 6 mois d’emprisonnement (dont la préventive) à Tournai et Mons, les détenus ont déjà été relâchés. Un crève-cœur pour la famille de la victime qui se dit écœurée. « Je trouve cela choquant qu’ils soient libérés après seulement 6 mois alors qu’ils ont tué un homme. On trouvait déjà que la peine initiale était bien trop clémente mais là, ça fait vraiment mal », déclare Stéphanie Granssart son épouse. « Il y a quelques jours, on m’a dit que les jeunes qui ont tabassé à mort mon mari étaient libérés. Je n’ai pas voulu le croire. Plus tard encore un ami m’a dit avoir aperçu l’un des trois auteurs dans une rue à Lessines. On s’était aussi aperçu que l’un d’eux avait changé sa photo de profil sur Facebook le 4 septembre », ajoute Stéphanie. Elle a alors contacté son avocat qui n’était pas au courant non plus. « Or, en tant que partie civile, on devait être avisés. Je ne comprends pas pourquoi cela n’a pas été fait », continue-t-elle furieuse contre la justice.

« Ma fille est traumatisée »
L’homme a laissé derrière lui sa fille Eva, alors âgée de 7 ans et qui éprouve aujourd’hui bien des difficultés à gérer la situation. « J’ai dû faire appel aux services d’un psychologue car elle ne se confie pas à moi et elle sait que les larmes me montent aux yeux à chaque fois qu’on en discute entre nous, ce qui arrive très souvent. Ce matin encore, elle m’a dit avoir rêvé de son père qui est fort présent dans ses pensées la nuit », explique sa mère. Cette rentrée scolaire fut particulièrement douloureuse pour la fillette car les années précédentes, son père était toujours présent et prenait même congé pour l’accompagner. Récemment, en rangeant, sa mère a retrouvé un petit carnet très touchant que la fillette a réalisé en l’honneur son père et dans lequel elle lui fait part de toute sa peine à travers des dessins et petits mots.

Aujourd’hui son comportement a également changé. « On ressent chez elle une certaine rébellion. Elle fait aussi de nombreuses crises de panique lorsque je quitte son champ de vision. Elle est fortement marquée par les bagarres et n’accepte plus de se rendre aux événements de la région. Avant déjà, j’étais un peu paranoïaque par rapport à tous les faits de violence dont on entendait parler, mais là c’est trop. L’une comme l’autre, on ne veut plus mettre les pieds à Lessines, sauf quand on n’a pas le choix », ajoute Stéphanie. Et puis, mettre les pieds dehors pour croiser les tueurs dans la rue ? L’incompréhension cède forcément à la colère…

Source : Sudpresse.be
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INFANTICIDE
Trente ans de prison pour avoir massacré son fils [France]

La cour d’assises de la Marne a condamné hier à 30 ans de réclusion assortie d’une peine de sûreté de 20 ans Abdelkader Z., meurtrier en juillet 2011 de son fils de 4 ans. L’accusé avait prétexté un accès de « bouffées délirantes ».

Les jurés de la cour d’assises de la Marne ont condamné hier à l’unanimité Abdelkader Z. à 30 ans de réclusion criminelle. La sentence est assortie d’une peine de 20 ans de sûreté et de 10 années de suivi socio-judiciaire ainsi que d’une obligation de soins après sa libération.

Le verdict a suivi les réquisitions de l’avocat général Bruno Fayard. L’avocat de la défense, Me David Boscariol, avait réclamé l’acquittement au motif que le caractère « contradictoire » des expertises psychiatriques sur l’état mental de l’accusé instillait « un doute qui doivent lui profiter ».
La seconde journée du procès est revenue sur les circonstances du drame qui avaient coûté la vie au petit Mohamed, dans la nuit du 25 au 26 juillet 2011 à Reims. Quelques jours avant, l’épouse du meurtrier, lasse de sa violence, avait porté plainte à Charleville-Mézières où elle avait trouvé refuge dans sa famille.

Un juge aux affaires familiales (JAF) lui avait octroyé la garde de l’enfant hors du domicile conjugal. Se croyant à tort interdit de voir son fils, Z. s’était rendu dans les Ardennes où, après maints palabres et disputes avec sa belle famille, il avait « négocié » ce droit au commissariat de police local. « Il s’est alors passé ce qui n’aurait jamais dû », estime Me Agnès Chopplet, pour les parties civiles.

Outrepassant l’ordonnance du juge, un policier avait autorisé Z. à repartir à Reims avec l’enfant. « Depuis quand un fonctionnaire de police peut-il remettre en cause la décision d’un magistrat ? », interroge l’avocate qui n’entend pas pour autant « déplacer le problème ».

Pour elle, le véritable élément déclenchant est plutôt la réception, le matin du 25, de l’ordonnance du JAF. « Ça l’a rendu furieux. Il a ruminé cette histoire toute la journée. Il n’acceptait pas que sa femme se rebelle et veuille se séparer de lui. » Pour Me Chopplet, le profil du meurtrier ne fait donc aucun doute : « Il a inventé cette histoire de bouffées délirantes de toutes pièces, cinq mois après les faits. Il s’y est retranché pour échapper à sa responsabilité pénale. »
Les arguments de l’avocat général sont identiques. Impassible, comme hébété, Z. écoute Bruno Fayard dresser de lui un portrait peu amène : « Un petit caïd, un menteur, un simulateur dont l’objectif, depuis le début, est d’être placé en hôpital psychiatrique. Mais dans son souci de bien faire, de répéter comme un rôle appris par cœur la définition de l’état psychotique, il en a trop fait », estime le magistrat.

« Tuer comme ça, c’est de la folie ! »
« Intelligent et manipulateur, Z. ne pouvait concevoir d’avoir tué son fils. Il a donc choisi de nier ce crime atroce. Il a joué au fou comme il l’avait joué en 2004. » À l’époque, de passage au Maroc, Z. avait écopé de trois jours d’internement psychiatrique pour avoir « porté atteinte à l’image du roi », délit passible de prison ferme au royaume chérifien.

Fou, l’avocat de l’accusé se dit pourtant convaincu que son client l’est manifestement. « Je n’ai aucune empathie pour lui, tout simplement parce qu’il n’est pas normal », estime David Boscariol dont la plaidoirie revient longuement sur les conclusions, qualifiées d’« incertaines », des experts (psychologues et psychiatres).
Curieusement, l’avocat n’avait pourtant pas demandé de contre-expertise. Un premier psychologue, au lendemain du meurtre, avait conclu à l’irresponsabilité de Z.. Un second psychiatre l’avait entendu mais, dans le doute, avait appelé un confrère à la rescousse. Les deux hommes avaient finalement rendu en décembre 2011 un rapport commun qui n’émettait, lui, aucune réserve sur le discernement du meurtrier, sa nature dissimulatrice et sa responsabilité pénale.

Pour l’avocat, ces valses-hésitations sont en tout cas de nature à « entretenir le doute ». « Tout le monde, y compris le juge d’instruction, a été troublé par le caractère aberrant de ses réponses », rappelle Me Boscariol. « Z. a tué de manière sauvage certes, mais complètement folle. Jeter son enfant contre les murs jusqu’à le tuer, ça, c’est de la folie ! », répète l’avocat. Sans toutefois emporter l’adhésion des jurés. Avant l’énoncé du verdict, Z. a juste le temps de verser quelques larmes et de « s’en remettre à la justice des hommes et à celle d’Allah ».

Pour le moment, les hommes ont rendu la leur. La défense a annoncé son intention de faire appel.

Un article de Gilles Grandpierre.
Source : L’Union
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CYBERPEDOPHILIE
Pédophilie : Il se fait passer pour Justin Bieber pour attirer des jeunes filles [Royaume Uni]

Au Royaume Uni, un homme vient d’être condamné à 14 ans de prison pour pédophilie. Sa technique : il se faisait passer pour Justin Bieber pour piéger ses victimes.

Imaginez la joie de ces jeunes filles lorsqu’elles découvrent que leur idole, le chanteur Justin Bieber, les contacte directement et leur propose de sortir avec elles. Problème, derrière ce profil se cache en réalité un homme Robert Hunter, 35 ans, qui, en se faisant passer pour la star, parvient à obtenir des images dénudées des adolescentes. Ses terrains de chasse : Facebook, MSN et Skype, où il pouvait facilement engager un chat avec ses proies, à travers le monde.

Convaincues qu’elles avaient à faire au vrai Justin, elles acceptaient sans mal le marché qu’il leur proposait. En échange d’un strip-tease devant leur webcam, il sortirait avec elle. Dans certains cas, il allait jusqu’à leur demander de mimer un acte sexuel. Le pédophile postait ensuite sur son propre profil la vidéo et des photos des jeunes filles, précisant leur adresse et leur numéro de téléphone. Il se servait également de ces trophées pour faire chanter les victimes voulant protester. C’est finalement une adolescente de Tasmanie (Australie) qui a dénoncé l’homme à la police.

Suite à son interpellation, la police aurait saisi chez lui près de 800 vidéos de filles et de garçons, le plus jeune âgé de 9 ans. Robert Hunter avait mis en place un véritable système pour piéger de nouvelles cibles. Utilisant des images des garçons, il attirait des filles et vice versa. Un manège qui lui a permis de sévir pendant plusieurs années partout dans le monde. Peter Bowers, le juge chargé de l’affaire a admis n’avoir jamais connu de cas d’abus sexuel par Internet d’une telle ampleur. « C’est une exploitation impitoyable, presque sadique, de la naïveté de jeunes filles qui étaient ensuite bouleversées par leur propre comportement », déclare-t-il.

Une adolescente de 12 ans avait tenté de se suicider après avoir découvert des photos d’elle nue sur Internet. Arrêté en 2011, Robert Hunter écope de 14 ans de prison.​

Source : Aufeminin.com
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VIOL – JUSTICE
Viol à Nancy : un ado sur le banc des accusés [France]

A partir de ce matin, la cour d’assises des mineurs de Meurthe-et-Moselle examinera une affaire particulièrement sordide. Un viol de rue commis par trois adolescents. A partir de ce matin, la cour d’assises des mineurs de Meurthe-et-Moselle se penche sur un viol commis par trois adolescents à Nancy.

«Mon jeune client a fait un chemin important. Il mesure aujourd’hui la gravité de ses actes », assure Me Guillemard, avocat du mineur qui comparaîtra aujourd’hui devant la cour d’assises des mineurs de Meurthe-et-Moselle. Agé de 16 ans au moment des faits, le 23 janvier 2012, il sera seul dans le box à répondre de viol en réunion sur une jeune femme de 35 ans. Ses deux complices, 14 et 15 ans en 2012, ont déjà comparu devant le tribunal pour enfants statuant en matière criminelle. Ils ont été condamnés il y a quelques mois à 5 ans de prison dont trente mois avec sursis. Leur aîné encourt pour sa part 20 ans, ou la moitié si l’excuse de minorité est retenue.

Tout avait commencé aux alentours de 20 h, à Tomblaine. Une jeune femme attend un bus pour rentrer chez elle. A l’arrêt, trois jeunes s’en prennent à un autre usager des transports en commun. Elle vole au secours de l’importuné, se fait à son tour chahuter, caresser. La Nancéienne décide de stopper le voyage un arrêt avant celui de son domicile. Elle presse le pas, n’est plus très loin de chez elle. Les trois jeunes surgissent, l’entraînent le long des voies de chemin de fer quai Ligier-Richier et la violent à plusieurs reprises. Le plus âgé lui dérobe son smartphone.

Les trois auteurs présumés seront rapidement interpellés. En garde à vue, ils reconnaissent le viol. La victime, dont les intérêts seront représentés par Me Ferry-Bouillon, est quant à elle toujours très fragilisée.

Source : Republicain-lorrain.fr – Valérie RICHARD

Semaine du 9 au 14 septembre 2013

16 septembre 2013 à 06:12 | Publié dans L'actualité criminologique | Laisser un commentaire
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ACTU

PÉDOPHILIE – SMARTPHONE
Pédophilie : une application pour signaler tout suspect [Monde]

Le gouvernement américain a lancé une application, baptisée « Opération Prédateur », destinée à lui signaler tout suspect d’agression sexuelle sur un enfant.

Le gouvernement américain a lancé jeudi 12 septembre une application pour smartphones destinée à lui signaler tout suspect d’agression sexuelle sur un enfant. L’application baptisée « Opération Prédateur », disponible gratuitement pour les iPhones –avant d’être étendue « dans un futur proche » à tous les smartphones– permet aux utilisateurs de soumettre des renseignements via courriel ou téléphone, annonce le ministère de la Sécurité intérieure dans un communiqué.

L’application comprend en outre une liste des pédophiles les plus recherchés dans le monde. Les citoyens sont appelés à collaborer avec les autorités en vue de leur capture, ainsi qu’à faire état de tout comportement inhabituel de personnes ne figurant pas sur la liste. « Quand des enfants sont agressés et exploités sexuellement, c’est une course contre la montre pour sauver l’enfant et traduire le prédateur devant la justice », a déclaré John Sandweg, directeur par intérim de l’agence ministérielle de l’immigration ICE, qui a conçu cette application. « Ces enquêtes sont l’une de nos priorités et, dans le monde d’aujourd’hui, nous avons besoin d’être rapidement innovants et futés dans notre approche ».

Numéro 1 d’une liste de neuf dangereux prédateurs en fuite, un homme blanc, âgé entre 45 et 55 ans, « recherché pour production de pornographie pédophile » qui pourrait vivre « n’importe où dans le monde ». ICE précise que cet homme non identifié a été vu pour la dernière fois avec une barbe et des lunettes dans une vidéo où il abuse d’une petite fille entre 10 et 12 ans. Parmi les autres suspects recherchés pour avoir filmé, distribué ou posséder des films à caractère pédophile, un ressortissant indien de 35 ans qui aurait participé à un bulletin sur internet destiné à des fournisseurs de pornographie enfantine. Le FBI a déjà mis en service une application similaire, élargie à la criminalité et au terrorisme, qui liste les enfants portés disparus.

Source : RTL.fr
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DÉLINQUANCE – STATISTIQUES
Délinquance: la bataille des chiffres est ouverte [France]

Polémique autour des chiffres de la délinquance. « Le Figaro » avance une « explosion », Manuel Valls dénonce « une tromperie »? Pourquoi de telles divergences ? Qui dit vrai ?

« Sécurité: les mauvais chiffres de Manuel Valls » titrait le Figaro, lundi. Le ministre de l’Intérieur dénonce, lui, « une tromperie ». Entre le quotidien et le ministre, la bataille des chiffres de la délinquance est ouverte. Un débat récurrent, qui ressurgit à chaque rapport.

Comment sont calculés ces chiffres et pourquoi divergent-ils? BFMTV.com vous explique.

Que dit « Le Figaro » ?
Selon le quotidien, le « baromètre Valls », « nouvel outil d’analyse » du ministère qu’il dit s’être procuré, révèle une hausse, d’août 2012, peu après l’arrivée de la gauche au pouvoir, à juillet 2013, des atteintes à l’intégrité physique (+2,9%) et aux biens (+3,5%). Les violences sexuelles (+10,4%) et les cambriolages (+9,3%) explosent particulièrement, d’après ces « nouveaux indicateurs d’activité des forces de l’ordre » cités par le journal.

De la même manière, les infractions économiques et financières grimpent de 5,9%, affirme Le Figaro. La « grande criminalité », qui comprend les règlements de comptes, les attentats à l’explosif contre des biens privés ou encore les vols à main armée contre des commerces, monte de 5,2%, ajoute le journal.

La version de l’Intérieur
Une nouvelle fois, les éléments rapportés par Le Figaro dans son édition de ce jour méconnaissent les avertissements et les règles méthodologiques rappelées par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) », proteste le ministère de l’Intérieur dans un communiqué publié tôt mardi matin.

Selon lui, il est « désormais établi que les pratiques de « nettoyage statistique » qui avaient cours jusqu’en 2012 sont de nature à fausser fortement la base de comparaison ».

« On ne peut que regretter la publication sélective, tronquée et biaisée d’éléments statistiques, qui ne rend pas service au débat public relatif aux questions de sécurité », insiste la place Beauvau.

Comment interpréter ces chiffres ?
Pour le ministère de l’Intérieur, l’outil statistique des forces de l’ordre dit « Etat 4001 », servant de base à la publication des chiffres officiels de la délinquance par l’ONDRP, est « faussé » par de nouveaux logiciels de comptabilisation.

« L’entrée en service du nouvel outil dans la gendarmerie nationale en janvier 2012 a produit une « rupture statistique », repérée et partiellement analysée par l’ONDRP », souligne l’Inspection générale de l’administration, dans un rapport de juin 2013.

L’observatoire distingue désormais les chiffres de la police de ceux de la gendarmerie, qui révèlent de fortes distorsions. Comme l’explique sur son blog Laurent Borredon, journaliste spécialiste des questions de sécurité au Monde, Le Figaro les a additionnés.

Par ailleurs, le journaliste relève que la comparaison des périodes de août 2011 à juillet 2012 avec août 2012 à juillet 2013 est sujette à caution. L’IGA a en effet pointé dans un rapport de juin 2013, que la « politique du chiffre » menée par le gouvernement précédent mais également « certaines directives de l’administration centrale ont pu contribuer à minorer fortement les statistiques de la délinquance en généralisant des pratiques d’enregistrement non conformes ».

Le rapport de l’IGA évoque également au cours de la période « une pratique de dissimulation massive ». Le contraste entre les deux périodes comparées et « l’explosion » de la délinquance qui en ressort pourraient donc également provenir de ce phénomène.

La conclusion, c’est qu’il est possible de tirer des conclusions différentes des mêmes chiffres et c’est ce que font le Figaro et l’Intérieur.

Source : BFMTV.com
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VIOL – JUSTICIÈRE
Diana la chasseuse, abat les chauffeurs de bus, violeurs de femmes à Ciudad Juarez + Reportage [Mexique]

Les autorités mexicaines sont à la recherche d’une justicière de femmes violées à Ciudad Juarez, à la frontière avec les Etats-Unis, ayant revendiqué les assassinats de deux conducteurs d’autocar, a annoncé le ministère public de l’Etat de Chihuahua.

« Chasseuse de chauffeurs »
Les deux conducteurs ont été abattus d’une balle dans la tête la semaine dernière à Ciudad Juarez, ville connue pour avoir été le théâtre d’une vague de crimes sans précédent contre des femmes ces dernières décennies. Dans les deux cas, des témoins ont identifié le tueur comme étant une femme. Les autorités judiciaires du Chihuahua avaient dans un premier temps suivi la piste d’une « vengeance ou d’un crime passionnel », a indiqué à l’AFP son porte-parole Arturo Sandoval. Mais samedi, plusieurs organes de presse de l’Etat ont reçu un message anonyme revendiquant ces deux assassinats signé par « Diana, chasseuse de chauffeurs ».

Les conducteurs d’autocar ont souvent été visés par des accusations d’agressions sexuelles, notamment de femmes faisant des horaires de nuit dans les « maquiladoras », les manufactures américaines installées le long de la frontière. « Mes camarades et moi avons souffert en silence, mais nous ne pouvons plus nous taire, nous avons été victimes des violences sexuelles de conducteurs qui assuraient les liaisons nocturnes des maquilas ici à Juarez, mais même si les gens connaissent notre souffrance, personne ne nous défend ni ne fait rien pour nous protéger », explique cette lettre. « Ils croient que nous sommes faibles parce que nous sommes des femmes (…) Je suis un instrument de vengeance », ajoute le texte, prévenant de nouveaux assassinats à venir.

Quinquagénaire
Selon M. Sandoval, les autorités ont dressé un portrait-robot de cette femme, qui selon des témoins serait une brune d’une cinquantaine d’années, mesurant environ 1,65 m et utilisant une perruque blonde.

Des policiers en civil ont également été déployés sur les lignes d’autocar concernées et 12 cas de viols perpétrés par des conducteurs d’autobus sont actuellement étudiés par la police pour tenter d’établir si la suspecte fait partie des victimes. A Ciudad Juarez, quelque 200.000 ouvrières travaillent jour et nuit, par roulement, dans les usines d’assemblage de produits manufacturés ensuite exportés vers les Etats-Unis ou le Canada. Dans les années 1990 et au début des années 2000, cette municipalité voisine d’El Paso (Texas) avait été le théâtre d’une vague sans précédent de meurtres de femmes accompagnés de violences sexuelles.

Cette situation, mêlée à la violence liée au trafic de drogue, avait valu à la ville le titre peu envié de capitale mondiale du meurtre. Depuis peu, dans la foulée du déploiement de l’armée dans la région, Cuidad Juarez a vu son taux d’homicide diminuer après un pic de plus de 3.000 meurtres en 2010. »

Pour visionner un reportage d’Euronews, cliquez ici !

Source : AFP
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MEURTRE – ENFANTS MEURTRIERS – JUSTICE – PÉDOPORNOGRAPHIE
Nouvelle libération de l’enfant-tueur du petit James Bulger

Jon Venables, l’un des deux enfants meurtriers de James Bulger (2 ans) est à nouveau un homme libre, révèle la BBC mardi. Âgé de 31 ans aujourd’hui, l’homme avait écopé en 1993 de huit ans de prison pour le meurtre de James Bulger. Il avait ensuite été libéré sur parole en 2001 puis avait réintégré la prison en 2010 pour consultation d’images pédopornographiques. Une nouvelle libération sur parole lui a été accordée en juillet dernier et a pris effet cette semaine.

Jon Venables, co-auteur avec son camarade Robert Thompson du meurtre d’un enfant de deux ans en 1993, est une nouvelle fois libre. L’homme de 31 ans aujourd’hui a enchaîné les méfaits et séjours en prison depuis le crime qui avait fait frémir la Grande-Bretagne il y a 20 ans. Jon Venables et Robert Thompson avaient en effet, du haut de leurs dix ans, attiré le petit James Bulger hors d’un centre commercial de Bootle vers des voies ferrées et l’y avaient battu à mort à coups de briques et de barres de fer.

Délits à la chaîne
Incarcéré huit ans dans un centre de détention pour mineurs jusqu’en 2001, il avait bénéficié d’une nouvelle identité pour un nouveau départ dans la vie. Peu après, il avait été arrêté et il était apparu que l’homme avait collectionné les délits et violé les termes de sa libération conditionnelle. Il s’était rendu à Merseyside, avait des problèmes d’alcool, des liens avec des trafics de drogues, avait un comportement asocial et avait révélé sa véritable identité à quelques nouveaux amis. En 2010, l’individu écopait d’une nouvelle peine de deux ans de prison, cette fois pour téléchargement et distribution de matériel pédopornographique.

La mère du criminel insiste sur sa dangerosité
Informée lundi de la libération de son fils, Denise Fergus a prévenu les médias britanniques de la dangerosité de son fils. « On m’a fait savoir les termes de sa nouvelle libération conditionnelle, lesquels prévoient notamment qu’il n’a pas le droit de mettre un pied dans le comté de Merseyside. Mais le service de probation n’a pas su le contrôler convenablement la dernière fois, donc je n’ai pas d’espoir qu’ils en aient la compétence aujourd’hui. Ils auraient dû le garder enfermé encore longtemps », déclare-t-elle.

Une énième nouvelle identité
L’avocat du père de James Bulger s’est dit inquiet que Jon Venables s’en prenne à nouveau à des innocents. Pourtant, la justice britannique a estimé qu’il était à même de réintégrer la société et a accordé la libération conditionnelle, ainsi qu’une nouvelle identité (sans doute la cinquième), au criminel. Le porte-parole du ministre de la justice a précisé qu’une telle libération avait lieu uniquement lorsque les autorités judiciaires sont persuadées que les meurtriers seront parfaitement encadrés et surveillés à leur sortie de prison.

Contrôles stricts
« Ils sont en conditionnelle à vie, et ils peuvent retourner derrière les barreaux à tout moment s’ils portent préjudice aux termes de leur libération. En plus, ils sont sujets à des contrôles stricts et à des restrictions aussi longtemps qu’un risque demeure ».

Mesures pour prédateurs sexuels jusqu’en 2015
En 2010, Jon Venables est également tombé sous le coup de mesures infligées aux prédateurs sexuels. Il a été interdit pour cinq ans de toute utilisation ou acquisition d’ordinateur, d’accès à toute forme de réseau social ou site de discussion instantanée ainsi que de tout partage de documents numériques ou d’usage de logiciel de type peer-to-peer. Il doit se signaler à la police pendant dix ans et ne pourra en aucun cas être en contact avec des enfants, même dans le cadre de son travail.

Source : 7sur7.be
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VIOL – JUSTICE
Du sursis pour le violeur, déjà connu de la justice, d’une fugueuse de 14 ans à Liège [Belgique]

Un Liégeois de 24 ans a été condamné jeudi par le tribunal correctionnel de Liège à une peine de 4 ans de prison avec sursis pour le surplus de la détention préventive après avoir commis le viol d’une jeune fille de 14 ans qui était en fugue.

Cette jeune fille avait été la cible d’un viol collectif. Les faits s’étaient déroulés à Liège la nuit du 2 au 3 décembre 2009. Alors qu’elle était en fugue et sans moyens, cette fille avait été embarquée dans une voiture et emmenée au domicile d’un des prévenus. Elle avait ensuite été droguée puis violée alors qu’elle n’était pas en état de donner son consentement ou de refuser la relation.

Deux des auteurs des faits avaient déjà fait l’objet d’une condamnation à des peines de 4 ans de prison. Ils avaient nié les faits et prétendu que la jeune fille était consentante pour une relation à trois. Le tribunal n’avait pas suivi leurs explications.

Le troisième auteur avait également été condamné à 4 ans de prison mais il avait été jugé par défaut. Il avait formulé opposition à cette condamnation et reconnu devant le tribunal une relation sexuelle avec la jeune fille. Il contestait par contre le caractère imposé de cette relation, affirmait que la victime l’avait incité sous l’effet de la boisson et réclamait son acquittement.

Le tribunal a déclaré les faits de viol établis et l’a condamné à une peine de 4 ans de prison. Contrairement aux deux autres condamnés, il a par contre bénéficié d’un sursis total en raison de son jeune âge et de ses perspectives de reclassement.

Source : Belga
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DISPARITION – POLICE – AFFAIRE MADDIE
Les parents de Maddie McCann s’attaquent à un enquêteur portugais [Portugal]

La famille de Maddie McCann estime que l’enquêteur portugais leur a porté atteinte au travers d’un livre.

Kate McCann, la mère de la petite Maddie, disparue le 3 mai 2007 en Algarve, assistait ce jeudi au début du procès que la famille britannique intente à l’encontre dans l’ancien chef de la police en charge de l’enquête, Goncalo Amaral.

Ce dernier a écrit un livre rempli d’allégations au sujet de la disparition de l’enfant de trois ans. Des propos qui, selon la famille, ont empoissonné l’opinion publique portugaise et ont dissuadé bon nombre de personnes à poursuivre les recherches. Pour cette raison, les McCann réclament 1 million de livres sterling (1,18 millions d’euros).

Toujours en vie
Accompagnée de sa maman, Kate McCann ne devrait pas être entendue par le tribunal, au contraire de proches de la famille. Des audiences sont prévues ces jeudi et vendredi, et la semaine prochaine. Le verdict doit être rendu le 27 septembre prochain. Goncalo Amaral menait l’enquête au lendemain de la disparition de Maddie McCann. Il en fut déchargé en octobre 2007 après avoir critiqué la police britannique.

Le 3 mai 2007, la petite Maddie, 3 ans, dormait avec son frère dans la chambre d’un club de vacances en l’absence de leur parent, qui mangeaient dans un restaurant du complexe touristique. À leur retour la petite avait disparu. Depuis, le Portugal a clos une affaire rouverte en juillet dernier par des détectives britanniques. Ils sont convaincus qu’elle pourrait être encore en vie.

Source : 7sur7.be
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Semaine du 10 au 16 juin 2013

17 juin 2013 à 07:14 | Publié dans L'actualité criminologique | Laisser un commentaire
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ACTUHARCELEMENT – CYBERCRIMINALITE
Cyber harcèlement : les filles, victimes numéro un [Monde]

Sur le Net, pas de bousculade ni de racket, mais des rumeurs, des insultes, des photos et vidéos intimes mises en ligne sans l’accord des intéressés. Catherine Blaya, spécialiste du cyberharcèlement, explore cette forme de violence.

Professeure de sciences de l’éducation et à la tête de l’Observatoire européen de la violence scolaire, Catherine Blaya vient de publier un livre original : une somme inédite sur l’état de la recherche sur la cyberviolence et le cyberharcèlement entre jeunes. Elle y analyse aussi les politiques publiques et les modes d’intervention pour lutter contre ces phénomènes. Entretien.

– Le Vif/L’Express : Depuis quand la cyberviolence est-elle devenue un objet de recherche scientifique ?
Catherine Blaya : Depuis la fin des années 1990, elle est un objet scientifique dans les pays scandinaves et anglo-saxons. Chez nous, en revanche, la recherche est plus récente : en France, par exemple, elle date d’il y a trois ans…

– Les scientifiques s’accordent-ils sur une définition de la cyberviolence ?
Non ! Pour d’aucuns, il s’agit d’une violence à répétition, car il est difficile de l’arrêter : l’agression rebondit de portable en portable, par exemple. Pour d’autres, elle peut être ponctuelle. En réalité, la difficulté est de mesurer l’impact sur les victimes selon qu’elles sont confrontées à une violence ponctuelle ou répétée. Aucune étude ne l’a établi. Or l’impact n’est pas forcément le même.

– Quelles sont les spécificités de ces violences ?
Le jeune qui n’ose pas agresser dans la réalité, va le faire sur la Toile, sur le portable : ces technologies agissent comme un désinhibiteur. Pour l’agresseur, le pouvoir de dissémination est aussi plus grand : il peut toucher sa victime où qu’elle soit. Il y a aussi ce sentiment d’impunité : il s’imagine que personne ne le retrouvera, ce qui l’amène à intensifier l’agression. Enfin, il y a ce que j’appelle l’« effet cockpit » : le harceleur est comme l’aviateur qui lance des bombes mais ne voit pas sur qui elles tombent.

– Les violences numériques sont-elles aussi importantes qu’on le prétend ?
Oui, mais il faut pointer ici une nuance : il ne faut pas confondre cyberviolence et cyberharcèlement, qui reste moins fréquent. Ainsi, dans mon enquête, 40 % des jeunes disent avoir été victimes de violence sur le Net à une reprise, tandis que 6 % se déclarent l’être de façon répétée, au moins une fois par semaine : pour eux, il s’agit de harcèlement, et les effets psychologiques ne sont pas identiques.

– Les victimes ont-elles un profil commun ?
Les « cybervictimes » le sont aussi dans la vie. Les filles se disent plus souvent visées que les garçons, notamment en ce qui concerne les insultes et les agressions sexuelles. Leur nombre serait même en augmentation. Cette hausse est en lien avec l’importance des réseaux sociaux chez les ados, et l’expression de l’agressivité chez les filles qui s’inscrit plus dans la communication relationnelle. Mais, attention, cela ne veut pas dire que les jeunes hommes ne sont pas ciblés…

– Il existe une nouvelle forme d’escroquerie « à la nigériane » qui piège depuis peu les ados…
Des ados se font piéger sur Internet au cours d’un « plan Webcam » : ils croient dialoguer avec une fille, ils acceptent de se déshabiller devant caméra. Et aussitôt, le chantage commence : s’ils n’envoient pas de SMS surtaxés, la jeune fille menace d’envoyer leurs vidéos intimes sur les réseaux sociaux.

– Le clip College Boy du groupe français Indochine met en scène un élève harcelé par ses camarades. Il a été très critiqué…
On est sans doute là dans un choc des cultures. Mais j’estime que ce clip est trop violent et qu’il peut être traumatisant pour des jeunes. Je ne suis pas d’avis qu’il faille dénoncer la violence en montrant de la violence…

Les Ados dans le cyber- espace. Prises de risque et cyberviolence, par Catherine Blaya, De Boeck, 248 p.

Source : Levif.be
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VIOL – MEURTRE – JUSTICE
La colère de la famille d’Agnès, tuée à 13 ans par un ado récidiviste [France]

Les proches de la collégienne de Haute-Loire dénoncent « un dysfonctionnement de l’institution judiciaire ». Le meurtrier présumé avait déjà frappé.

La famille d’Agnès, collégienne violée et tuée en 2011 au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), et son avocat ont dénoncé samedi lors d’une conférence de presse les dysfonctionnements qui ont mené au drame, alors que le procès du meurtrier présumé s’ouvre le 18 juin. Selon Me Francis Szpiner, il y a eu un « dysfonctionnement de l’institution judiciaire », et le sentiment de la famille d’Agnès est que « si la justice n’avait pas libéré une première fois l’accusé, il serait en prison et leur fille serait vivante ».

Agnès Marin, 13 ans, avait été violée et tuée le 16 novembre 2011 par un élève de première de l’établissement dans lequel elle était interne. Le corps calciné de l’adolescente avait été retrouvé sur les indications du mis en cause. Un an plus tôt, les parents du meurtrier présumé, Mathieu, âgé de 17 ans au moment des faits, avaient convaincu le collège-lycée Cévenol d’accepter leur fils comme élève. Celui-ci venait d’effectuer quatre mois de détention provisoire pour un viol sur une mineure dans le Gard, pour lequel il sera jugé lors du même procès.

Un père meurtri
« Les instances qui sont en charge des différentes étapes qui ont mené à cette atrocité ont déclaré que finalement, tout s’était passé dans des conditions normales », a dénoncé devant la presse le père d’Agnès, Frédéric Marin, entouré des grands-parents Armel et Solange Marin. « Vous mettez votre enfant dans un établissement sous contrat, il se trouve confronté à un individu qui a déjà violé sous la menace d’une arme, selon un scénario exactement identique. (…) Comment on en est arrivé à conclure que cet individu était, et c’est écrit noir sur blanc, sans danger ? » a-t-il encore demandé. Lors du drame, le suivi de ce lycéen avait été mis en cause.

« C’est bientôt la fin des examens, et chaque fois que je vois des adolescentes, je pense qu’il y a deux ans j’avais une fille en pleine possession de ses moyens, heureuse de vivre », a ajouté Frédéric Marin, des sanglots dans la voix.

Le procès ce mois-ci
Le père d’Agnès, qui demande une « peine de sûreté qui soit exemplaire », a expliqué que lors du procès qui se déroulera du 18 au 28 juin devant la cour d’assises des mineurs de Haute-Loire, la famille de la victime demandera la levée du huis clos. « Je n’attends rien de l’homme qui a tué ma fille, j’attends juste que la justice s’assure qu’il ne puisse plus jamais recommencer », a-t-il commenté. Me Szpiner a indiqué que durant la reconstitution, en juin 2012, l’accusé « a fait preuve d’une indifférence, d’une froideur glaçante. Quand vous voyez le visage de ce jeune homme, c’est la banalité du mal ».

Lors des faits, le fonctionnement du collège-lycée international Cévenol, établissement select fondé par des protestants, privé sous contrat, avait été mis en cause. En proie à des difficultés de trésorerie depuis plusieurs années, il a été placé en redressement judiciaire le 3 mai, à la demande de l’association qui le gère.

Source : AFP
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ENLÈVEMENT – AGRESSIONS SEXUELLES – JUSTICE
Un habitant de Charleroi condamné à 5 ans de prison pour de multiples enlèvements d’enfants [Belgique]

Le tribunal correctionnel de Nivelles a condamné jeudi par défaut Christophe D., un habitant de Charleroi âgé de 46 ans, à cinq ans d’emprisonnement ferme suivis de cinq ans de mise à disposition du tribunal d’application des peines. Entre 2007 et 2011 et à différents endroits en Wallonie, l’homme s’est rendu coupable d’enlèvements de jeunes filles sur lesquelles il se livrait à des attentats à la pudeur.

Le prévenu abordait des jeunes filles âgées de 12 à 16 ans dans la rue, souvent aux arrêts de bus, sous prétexte de demander son chemin. Il les faisait ensuite monter dans sa voiture, soit pour l’aider, soit pour les conduire plus vite à la destination qu’elles voulaient atteindre en bus. Mais une fois les victimes à l’intérieur de son véhicule, il condamnait les portes et les emmenait dans des endroits isolés où il les embrassait de force et pratiquait des attouchements. Il laissait ensuite les victimes à leur sort.

Il a agit de la sorte à Waremme, à Tongrinne (Gembloux), à Hannut et à Ottignies. Une de ses victimes souffrait de déficience mentale, une autre était trisomique.

Le jugement rendu jeudi souligne un comportement de prédateur à l’égard de proies faciles, et une personnalité perverse. Des experts ont estimé que le prévenu constituait un danger pour toutes les mineures d’âge qui pourraient croiser sa route. La condamnation ayant été prononcée par défaut, l’arrestation immédiate du Carolo a été ordonnée.

Source : BELGA
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BRAQUAGE – FACEBOOK
Braquage à Lorient. Les auteurs trahis par Facebook [France]

Ils n’auront pas pu se réjouir longtemps d’avoir réussi leur coup : moins d’une semaine après le braquage d’un tabac presse du centre commercial du Ter (Le Télégramme du 6 juin), à Lorient, trois Lorientais ont été interpellés en début de semaine dans le quartier de Kervénanec.
Deux d’entre eux, un mineur de 17 ans et un homme âgé de 20 ans, sont suspectés d’être les auteurs du braquage express, commis en à peine une minute. La troisième personne, une femme âgée de 20 ans, sera jugée pour le recel de biens provenant d’un vol à main armée.

Le 5 juin, vers 7 h 40, les deux auteurs présumés avaient fait irruption dans le commerce commercial encore désert et, en pointant une arme sur la propriétaire des lieux, avaient fait main basse sur le contenu de la caisse et sur 25 cartouches de cigarettes.
Plusieurs témoins avaient aperçu les deux jeunes, – encagoulé pour l’un et partiellement masqué pour l’autre -, prenant la fuite sur un scooter… Scooter qui s’était ensuite avéré avoir été récemment volé.

Arme factice
L’enquête n’a pas traîné. Cette fois, et comme de plus en plus souvent, les enquêteurs ont trouvé des… milliers « d’amis » en ligne : par recoupement, un spécialiste du commissariat de police de Lorient a pu localiser des jeunes qui, sur certaines photos postées sur Facebook, portaient les vêtements décrits par les témoins lors du cambriolage : un sweat et un gant, notamment.
En parallèle, des échos sont remontés de Kervénanec, faisant état de l’écoulement d’un stock de cigarettes. L’étau s’est rapidement resserré et une perquisition chez le mineur a permis aux policiers de retrouver les cartouches de cigarettes et l’arme. « Une arme factice mais très bien imitée », précisait, hier, le commissaire Joly.

Dans la foulée, ses deux complices présumés ont été interpellés et placés en garde à vue. Niant les faits dans un premier temps, ils auraient finalement reconnu être les auteurs du braquage. Le mineur devrait être présenté bientôt devant le juge des enfants.

La jeune femme sera convoquée ultérieurement devant le tribunal pour répondre du recel. Et le jeune majeur devrait comparaître aujourd’hui devant le tribunal correctionnel, en comparution immédiate, pour vol à main armée.

Source : Letelegramme.fr

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